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En 1923 parût le bien étrange roman « La poupée sanglante - La machine à Assassiner » du père de Rouletabille et de Chéri Bibi. L'écrivain Gaston Leroux nous entraîne dans une histoire où fleur bon le mythe du Golem, la légende des vampires, mais surtout au mythe du Saint Graal, la fabuleuse Quêste de l'éternel jeunesse chère aux alchimistes :
Le symbolisme de la coupe est très étendu puisqu’il représente l’abondance de la fertilité, par conséquent le sexe de la femme.
Elle représente aussi le vase contenant le breuvage d’immortalité.
Le symbolisme le plus général de la coupe se réfère au Saint Graal, le vase qui recueillit le sang du Christ lors de la crucifixion sur le mont araméen du Golgotha.
Le Graal était aussi désigné comme
Le vaissel - symbole du navire, de l’arche contenant les germes de la renaissance cyclique de la tradition perdue.
Nous noterons que le croissant de lune, équivalente de la coupe, est aussi une barque.
La coupe est aussi pour les alchimistes, le creuset où se réalise le Grand Œuvre l’élixir de vie.
Dont auraient jouis les célèbres comtes de Cagliostro et de Saint Germain.
Ce prodige du grand œuvre aurait défié le temps et l'impossible, peut être même jusqu’à notre époque, qui sait ?....
Nous pouvons d’ores et déjà annoncer la couleur, sans le risque de trop nous avancer sur Gaston Leroux, car celui-ci est aussi un farceur à l’instar du très grand Jules Verne et de Maurice Leblanc qui ont codé toutes leurs œuvres destinées à un public large mais avant tout d’initiés.
Et nous avions déjà mis en exergue dans notre Manuscrit « Arcane 10, les secrets initiatiques de Rouletabille et Arsène Lupin, édition Oxus, 2004. »
Les nombreux codages qui apparaissent dans l’œuvre de Gaston Leroux.
Ceux-ci font référence à Toth et les secrets de la matière, des environs de l’Aude dans les Corbières, et aux mystérieux vitraux de l’église de Bugarach en Aude, à l’initiation maçonnique (notamment dans le Fauteuil Hanté) ou bien encore à l’invention du Laser 33 ans après la mort du célèbre écrivain !
Dans ses récits, Leroux entraîne le lecteur dans un monde situé à mi-chemin du fantastique et du savoir perdu…
Au cours du quatrième chapitre de La poupée sanglante - La machine à Assassiner, Bénédict Masson déclare : « (…) d’autres avant moi ont prononcé le mot farce (…)»
Gaston Leroux nous prévient que son ouvrage est farci (codé) ?
Sûrement ! Et à la manière de ses contemporains, Jules Verne et Maurice Leblanc.
Au sujet de la petite phrase de Bénédict Masson, il est intéressant de savoir quel est le rôle de ce singulier personnage dans ce roman: En 1688, le roi Jacques II Stuart, en exil à Saint Germain en Laye, fonde probablement une loge maçonnique en ce lieu avec la bénédiction de Louis XIV. Alors, « bénédiction » deviendrait Bénédict pour les Maçons, et « Maçon » deviendrait Masson, et par conséquent « Bénédict Masson »est un personnage de Leroux est issu de ce jeu de mot…