Jules Verne et Robur le conquérant... Un récit initiatique "les mystérieux objets céleste"

09/04/2015 07:55

Des vecteurs inconnus peuvent-ils échapper à l'observation et à la sagacité des spécialistes du cosmos ? Dans son roman Robur le Conquérant, Jules Verne ne le pensait pas. Cependant, cette hypothèse est crédible. Nous avons retrouvé un ancien article rédigé à la fin des années 90, par Robert Matthews, dans la revue "Astronomie " qui affirmait :"Des objets volants inconnus envahissent notre espace..."

Jusqu'alors, le système solaire connu constituait en un soleil, neuf planètes et une kyrielle de lunes, astéroïdes et comètes. Un univers bien tranquille et parfaitement organisé en somme. Cette certitude ne dura pas longtemps. De nouvelles découvertes créèrent une nouvelle vision du cosmos et entraînèrent chez certains astronomes le besoin de prendre de l'aspirine à haute dose.

Dans Robur le Conquérant, Verne semble avoir anticipé cette fièvre de l'espace, lorsqu'il écrit : Les observatoires du monde entier sont braqués vers le ciel mais en vain sans comprendre le phénomène cosmique.  Puis  l’air de rien, il invite ses lecteurs à la  lecture d’un rapport des plus étranges: quand il écrit :

 « Jamais éclipse observée simultanément sur tous les points du globe, n’avait été pareille fête » et « la province fut un peu plus affirmative. Peut être dans la nuit du 6 au 7 Mai avait-il paru une lueur d’origine électrique, dont la durée n’avait pas dépassé vingt secondes. Au Pic du Midi cette lueur s’était montrée entre neuf et dix heures du soir. A l’observatoire météorologique  du Puy de Dôme, on l’avait saisi entre une heure et deux heures du matin ; au Mont Ventoux, en Provence entre deux heures et trois heures ; à Nice, entre trois et quatre heures ; enfin au Semnoz-Alpes, entre Annecy, le Bourget, et le Léman, au moment ou l’aube blanchissait au Zénith. 

 Il semble que Jules Verne, avant même d’avoir envisagé l’écrit de Robur le Conquérant, fut très vite sensibilisé par le phénomène célestes étranges et,  par des anomalies qui se déroulèrent à son époque,  vers les années 1884, 1885 et 1886. Evénements que notre ami Franck Marie, (responsable du S.R.E.S. Banque O.V.N.I  ---Roussillon 31-11260 Espéraza – Aude, nous a fournis et nous autorise à publier : Consultons-les ensemble : le 13/12/1884 à Soris le, crash d’un corps brillant  dans un champ, constitua le premier cas répertorié. Le 24/02/1884 à Pitcairin dans la Pacifique, une énorme boule de feu, stationnaire fut observée par plusieurs témoins avant de  plonger dans la mer. Le 23/07/1885 en Ecosse, à Edimbourg, un nuage lumineux remonta une avenue sur environ 50 Km !

De toute évidence  notre auteur national était très bien informé sur  ces phénomènes aérospatiaux insolites. Souvenons-nous  que chaque jour, il passait au crible la presse nationale et internationale, et toutes les revues scientifiques publiées à l'époque. Robur le Conquérant commença dès lors à germer dans son esprit.

NOTA :

En ce qui concerne le cosmos, depuis la nuit des temps la lune fascine les hommes mais elle serait une étrangère dans le système solaire, son origine est nécessairement anormale. Certains astronomes admettent aujourd’hui que notre satellite, mini planète errante, serait venu se piéger dans l’attraction terrestre, après avoir pénétré dans notre univers. C’est notamment la théorie de M. Mulder, un astronome amateur, qui estime que la blanche Sélène nous vient de la fin fond de la galaxie. Etrangère, originaire d’un monde lointain, la lune, qui tient une si grande place dans les mythologies, apparaît dans le symbolisme ésotérique et sacré, comme un divin fléau. Les écrits d’Hoerbiger et de Denis Saurat lui attribuent le rôle désastreux que nous lui connaissons. Elle serait la sœur jumelle d’un satellite beaucoup plus ancien qui, à l’époque tertiaire, déclencha le déluge.

Mais revenons à Jules Verne, qui dans son roman, met en scène un vaisseau interplanétaire qui a la possibilité de  se mouvoir à très grande vitesse. Les Norvégiens et les Suédois ont vu l'engin au milieu d’une aurore boréale: « une sorte d’oiseau, de monstre aérien ». Puis un peu plus tard,  le phénomène se manifestera au yeux du monde entier en narguant les gouvernants par sa supériorité technologique, et en s'arrimant au sommet de divers monuments s'élevant dans   les plus grandes capitales du monde. L'engin aborde un pavillon portant des armoiries bien spécifiques: une étamine noire, semée d’étoiles avec un soleil d’or en son centre.

Homme plein d'intuitions, Jules Verne ne croyait pas à l'avenir des ballons ou autres dirigeables, pour lui l'avenir était au plus lourd que l'air.

Il va affirmer sa conviction en glissant subtilement dans son livre, La séance des "ballonistes" du Weldon-Institute, qui se tient dans la ville de Philadelphie, qu'il décrit ainsi : c’est presque une cité de marbre avec ses maisons de grands caractères, qui détient le plus beau temple de la Franc-Maçonnerie.... (Allusion à son appartenance à une Obédience ? ...)

Le docte assemblé va être interrompue par un singulier personnage, qui se fait appeler « Robur  ». Ce dernier est venu faire une déclaration au club des aérostiers, affirmant dans une déclaration péremptoire que, l’avenir est au machines volantes (…), «à l’imitation du mot « nef» qui vient de « navis » pour les nommer des « efs… ». Ce dernier décrit l’appareil dont la création rendra l’homme maître de l’espace. » (Robur le conquérant, chapitre III)

Les ballonistes voulaient faire un mauvais sort à  cet individu qu’ils croyaient être un imposteur. L'homme dut user de son arme s'échapper   du Weldon-Institue, en tirant cinq coups de feu en l’air. Robur le Conquérant se volatilisa comme si quelque appareil d’aviation l’eut emporté dans les airs, nous précise l’auteur…qui bien gentiment fait passer ses idées dans la déclaration de son héros

« …et, si c’est le diable, il a des ailes en sa qualité d’ancien ange, et il en sera pas embarrassé de prendre son vol… »  (Le Maître du Monde, Chapitre IV).

Comme de nombreux chercheurs moqués et cloués au pilorie Robur le Conquérant passe pour être un imposteur aux yeux de la gente scientifique.

NOTA:

Le Dr. Jacques Bénéviste qui présenta une thèse sur la mémoire de l'eau, il y a quelques années fut traîné dans la boue par des " savantasses", et mourut, le 3 octobre 2004, après avoir  subit mille quolibets. Aujourd'hui, le Professeur Montagner, découvreur du  virus du SIDA, vient d'être coopté par un grand laboratoire, dépendant de la République de Chine, pour reprendre les travaux de ce chercheur mis au pilori par des mandarins, dont la seule gloire est de ne rien chercher et  surtout de ne rien trouver...

 

Guy Tarade et Christophe Villa-Mélé©