le collier de pentacles de Napoléon

21/03/2015 10:51

L'Histoire est une merveilleuse machine à remonter le temps. Cependant, elle laisse parfois dans l'ombre certains faits insolites, que le temps efface au fur et à mesure que les témoins qui les vécurent disparaissent. Il en est ainsi d'un épisode peu connu de la campagne d'Egypte : la remise à Napoléon Bonaparte d'un collier de pentacles, offert par des prêtres coptes, au futur empereur, lors de sa visite de Chéops, quelques jours après la bataille des pyramides, qui eut lieu le  21 juillet 1798.

Plusieurs témoins ont rapporté que Napoléon, en sortant de ce monument, du haut duquel quarante siècles contemplaient l'armée française, était blanc comme un linge. C'est à ce moment là, que les prêtres égyptiens remirent au futur empereur une parure de pentacles qu'ils qualifièrent de "magiques". Ces derniers lui affirmèrent que s'il s'avérait  plus grand dans la paix que dans la guerre, les dieux le protègeraient jusqu'à la fin de ses jours.

Le récit pourrait s'arrêter là, mais cependant, il eut un étrange prolongement dont les péripéties nous furent contées par notre grande amie Jeanine Colombo, qui dès sa création fut la première speakerine française de Kol Israël (La Voix d'Israël), fondée dès 1948, et émettant déjà sur une bande F.M.

Jeanine, qui devint un instrument du destin; nous dit que Napoléon portait en permanence ce bijou sur lui, mais que les recommandations des religieux coptes n'eurent aucun effet sur son attitude. La bataille de Russie  nous l'a prouvée, surtout après la défaite de la Bérézina !

Alors que les troupes françaises se trouvaient sous les murs de Moscou, la contre offensive russe surprit totalement Bonaparte. Dans la nuit  du 18 au 19 octobre 1812, ce dernier se reposait dans une demeure appartenant à une famille nommée Romanov, mais nullement parente avec l'empereur de toutes les Russies. Napoléon avait rangé le précieux bijou dans le tiroir d'une table de nuit. Lors de  la confusion du moment, ce dernier prépara ses cartes et ses bagages et quitta la demeure, en oubliant l'objet magique.

Les Romanov revenus dans leur résidence découvrir le précieux collier et apprirent qui l'avait porté.

En 1917, lorsque les révolutionnaires prirent le pouvoir à Moscou, ces nobles s'exilèrent en France, plus précisément à Nice, ville où les précieux pentacles finirent par trouver un refuge sûr.

Après un long séjour sur Eretz-Israël, Jeanine Colombo revint dans la capitale de la Côte d'Azur et fut accueillie chez ses amis Romanov, eux-mêmes d'origine juive, qui recevaient  de nombreux compatriotes de la même confession. Un soir, au cours d'un diner, les Romanov évoquèrent le mystérieux collier de pentacles. Il fut alors proposé d'offrir ce précieux bijou au général Moshé Dayan, membre de la Haganah, qui lors de la guerre israélo-arabe, s'était particulièrement distingué dans la vallée  du Jourdain. Jeanine et le général Cheltiel furent chargés de porter le présent au général borgne, qui avait perdu un œil, en recevant une balle dans le viseur de son fusil  à lunette qui l'avait énucléé.

Ces deux émissaires retournèrent donc en Israël après avoir pris rendez-vous avec ce héros passionné d'archéologie (on découvre encore aujourd'hui, à gauche du tombeau des Patriarches, à Hébron, une excavation faite par Dayan et ses amis. Ces derniers espéraient retrouver là, le palladium de la nation juive: l'Arche d'Alliance. Leur entreprise s'avéra négative).

Lorsque Jeanine Colombo et le général Cheltiel présentèrent à Moshé Dayan le collier de pentacles qu'avait porté un des plus grand homme de l'histoire de l'humanité, ce dernier l'examina avec soin, et se tournant vers ses amis devint très pale. Ses mains tremblaient. Ses interlocuteurs lui demandèrent :" mais que t'arrive-t-il Moshé ?" Ce dernier leur dit: "suivez-moi". Dayan ouvrit alors un large tiroir et présenta à ses invités des plaquettes d'or qu'il avait découvertes dans le désert du Sinaï. Ces dernières portaient des symboles identiques à ceux figurant sur le collier orné qui venait de lui être offert !       
 

Guy Tarade et Christophe Villa-Mélé©

Images : www.napoleon.org/.../images/bonaparte.jpg
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