Les chroniques du mystérieux inconnu

24/09/2016 11:55

Dracula

Le Vampire prendra toute sa dimension à partir du célèbre roman de l'écrivain Irlandais Bram Stoker en 1897 (soit cinq ans après le roman de Jules Verne, le Château des Carpathes,).

Le Dracula de Bram Stocker évoque  l'histoire d'un vampire qui se repaît du sang des vivants. Ce  roman s'inspire du surnom d'un personnage historique, Vlad Tepes (Vlad III dit  l'Empaleur) né en novembre 1431, et qui fut prince de (Valachie) Moldavie au XVe siècle, Vlad Ţepes était un cruel barbare qui aimait rependre la désolation par tout autour de lui. Certains prétendaient même qu'il buvait le sang de ses victimes, la légende affirme qu'il « sauçait » son pain dans le sang
Ce monstre fou  tuait celles et ceux qui se mettaient en travers de sa route après leur avoir infligé d’atroces souffrance. Il laissait mourir et pourrir ses victimes empalées, à la vue de tous pendant des jours.

Un moyen âge ténébreux…

Le moyen âge fut peuplé de nains, fils d’hommes ou d’Ailleurs… Les légendes de tous les pays parlent de lutins de gnomes et de farfadets. Leur présence est encore attestée au Tyrol, où le Trolls, hôtes habituels des anciennes mines apparaissent encore aux Autrichiens.

Ces êtres gentils ou malicieux son supposés vivres sous terre et n’apparaissent qu’occasionnellement  pour s’occuper des affaires des humains. Ils avaient des pouvoirs extraordinaires comme celui d’arrêter le temps, de faire de l’or, ou d’enlever les humains.

De très anciennes archives, datant de 1138, rapportent que dans un monastère allemand, des moines découvrir un nain qui semblait ne parler aucune langue connue. On l’attrapa, mais il réussit à s’enfuir dans une espèce de tunnel fermé par une pierre où il fut impossible de le suivre. Il n’est jamais reparu, à la grande satisfaction des moines qui crurent avoir affaire à un fils du Malin. Ils exorcisèrent l’endroit où le petit être noir avait disparu en y plaçant une croix de bois.

Une aventure identique eut lieu dans les flancs de la citadelle cathare de Montségur, vers les années 70. Nous connaissons l’identité de la personne qui guidait un groupe de chercheurs pratiquant des fouilles dans une galerie attribuée aux Parfaits. Alors que l’équipe creusait un passage, un petit être au teint jaunâtre apparut soudain devant leurs yeux ébahis. Au moment où l’un des participants voulut le capturer, une énorme pierre tomba du plafond de la galerie et obstrua le chemin de fuite de l’entité !

Le nom de Pilate

A Vienne se dresse une pyramide qui passa longtemps pour le tombeau de Pilate. Située rue Raymond point, ce monument, en réalité était la "spina" qui décorait l'intérieur du grand cirque. Il se dressait sur un terre-plein longitudinal pour  guider les chars lors de leurs courses. Ce cirque, comme l'ont révélé des fouilles, mesurait 455,50 m de long sur 118 m de large.

Les annales locales prétendent que Pilate avait été inhumé sous cette construction, mais que chaque nuit, des fantômes erraient tout autour et que des cris plaintifs se faisaient entendre sans discontinuer. On décida alors de porter sa dépouille sur les bords du Rhône. Là, les nautoniers constatèrent que la malédiction qui poursuivait l'ex-gouverneur n'était pas terminée et que le fleuve subissait à son tour la magie des invisibles puissances.

La multiplication des naufrages et des noyades à proximité de la nouvelle tombe poussa les Viennois à exhumer une fois encore les restes du romain. Ils allèrent l'enterrer loin de leur ville, au sommet d'une haute colline qui porte depuis le nom de Pilate et qui est, dit-on hantée !

L’homme rouge du futur

Le 23 mai 1871, pendant que l’incendie embrasait la vaste demeure, des témoins affirmèrent que, pendant que le dôme de la Salle des Maréchaux s’effondrait, la silhouette du petit gnome apparut une dernière fois à une fenêtre déjà dévorée par les flammes. Curieuse et passionnante légende que celle de ce messager du malheur, mais à étudier avec circonspection…

Ce petit homme rouge que certains identifièrent  comme le fantôme de Jean l’égorgeur, un boucher ayant son étal non loin  du palais,  aurait eu la gorge tranchée sur ordre de Catherine de Médicis au motif qu’il connaissait certains secrets de la couronne. On se demande bien comment ? Au moment de mourir, il aurait juré : « Je reviendrai ».

Un fait semble cependant certain, de nombreux témoins, et non des moindres ont rapporté avoir vu et entendu ce spectre, qui se manifestait aux plus importants personnages qui résidèrent aux Tuileries !

L’histoire débute ainsi : son meurtrier, de Neuville, dut s’y reprendre à trois fois pour faire passer sa victime  de vie à trépas. Comme l’assassin s’en retournait près de la reine pour lui rendre compte de sa mission, il eut la sensation que quelqu’un le suivait. Il se retourna et aperçût sa victime ensanglantée, à trois pas de lui, debout et ruisselant de sang. Son regard le glaça d’effroi. Il brandit son épée et la plongea trois fois dans le corps de Jean l’égorgeur. Celle-ci ne rencontra que le vide. Terrorisé, il courut chez la reine , à qui il raconta son aventure. Cette dernière se moqua de lui et invita de Neuville à prendre un peu de repos.

Quelques jours plus tard, l’homme rouge se manifestait à son propre astrologue Cosme Ruggieri. Ce dernier, un soir où qu’il s’entretenait avec la reine, sur l’avenir du roi, de sa mère et du duc d’Anjou, lui avoua qu’il avait eu peur, lorsque autour de lui s’était matérialisé une sorte de brouillard  duquel émergea le sanglant fantôme. Ce dernier lui aurait alors assuré qu’il connaissait l’avenir des Tuileries et qu’il en chasserait Catherine et qu’elle mourrait près de Saint-Germain. Comme dans une sorte de kaléidoscope du temps Ruggieri  dans d’étranges visions avait vu la chute successive et la déchéance des maîtres du château. L’entretien terminé, Catherine de Médicis se retira seule dans sa chambre et, comme elle traversait une petite pièce restée dans la pénombre, elle s’arrêta terrifiée car tapi dans l’ombre elle venait de voir le spectre grimaçant : son cri attira ses femmes qui l’entendirent murmurer tout bas : "L’homme rouge !" Immédiatement, la reine décida de quitter les Tuileries.

Les années passèrent. Peu de temps après la chute de Louis XVI, alors que la famille royale était prisonnière aux Tuileries, un soir, Marie-Antoinette qui était restée seule dans sa pièce, vit cette dernière s’emplir d’une vapeur rouge et au milieu de cette brime se matérialiser le fantôme d’un homme rouge de sang. Lentement la vision se dissipa. Lorsque Madame de Campan, sa compagne, revint, elle trouva la reine chancelante, qui lui raconta l’hallucination dont elle avait été victime.

A la veille de Waterloo, l’homme rouge se manifesta une nouvelle fois à Napoléon ; alors que ce dernier prenait un repas ; il sentit  une sorte de torpeur envahir ses membres et  le clouer sur place. Une fois encore une forme de brume rouge emplit la pièce et, à travers ce voile, il vit un homme qui portait une sorte de bonnet le fixer intensément. Avant d’avoir pu émette le moindre son l’apparition  s’évanouit brusquement.

Louis XVIII et le comte d’Artois, dans les mêmes lieux, virent également, à deux époques différentes, cette funeste apparition. L’incendie des Tuileries fit disparaître à jamais ce vindicatif revenant.

La petite fille et l’âne blanc

Guillaume Hanoteau nous apprend qu'entre Chagny et Chaudenay, chaque foi qu'une catastrophe doit avoir lieu sur terre, une petite fille, montée sur un âne blanc, traverse la campagne. On la vit en août 1914, à la veille de la grande Guerre, et en juin 1940 avant l'invasion de la France. Il s'agit, dit-on, de l'esprit vengeur d'une enfant de 16 ans qui revient depuis les Croisades. Elle était atteinte de la lèpre et son père, le riche comte d'Orville, au lieu de la faire soigner par ses médecins, l'envoya dans la léproserie de Chagny.

Le fantôme de l’espace

Au mois d’avril 1943, le Coronet rapporta un fait troublant. Un certain lieutenant Grayson prétendait avoir, en 1940, au cours d’une patrouille de nuit près de Douvres, rencontré un avion à la silhouette inconnue. L’ayant pris en chasse sans pouvoir le rattraper, finalement il le vit clairement sous un rayon de lune. C’était un biplan dont les ailes portaient la croix de fer, symbole de l’Allemagne impériale. Sur le fuselage peint en rouge figurait le «  Cirque volant », emblème du baron Manfred von Richthofen !

Echappé du « Paradis des pilotes perdus », le «  Baron rouge » et son avion étaient revenus hanter un fragment de l’espace-temps de 1940 !

Diabolique hypothèse

Les spécialistes de l’ufologie font remonter la première attaque contre un animal à septembre 1967. Il s’agit de la mort du cheval Snippy, tué dans le Colorado. Selon certains auteurs, l’autopsie révéla  des détails troublants. Il n’y avait plus de traces de sang de l’équidé ni de sa cervelle, ni de sa moelle épinière ni de ses organes abdominaux.

Lorsque l’on étudie avec un peu d’attention toutes ces abominations, un malaise nous envahit. En effet, pourquoi les prédateurs découpent-ils leurs victimes en kits ? Ce puzzle macabre a-t-il un sens ?

Franchissons le Rubicon, et revenons à une actualité récente.

Claude Chapeau, coordonnateur de l’Union Européenne pour le Droit de Savoir avait réuni, peu de temps avant sa mort survenue en 2003, une importante documentation sur d’abominables créatures qui hantent notre monde.

Voici ce qu’il nous confia :

« Depuis 1994, de nombreux cas d’attaques contre des troupeaux et des animaux domestiques sont signalées dans diverses contrées des Caraïbes et d’Amérique du Sud. Des coupables ont été désignés : les CHUPACABRAS ou Suceurs de Chèvres. Ces vampires vident presque totalement leurs victimes de leur sang, après leur avoir percé un petit orifice de 0,6 cm à 1, 25 cm dans le cou.(vaches, moutons, chèvres, lapins, chiens, chats) succombent à leurs attaques. Des milliers d’animaux ont été retrouvés morts.

Pourchassés, parfois blessés par balles, les Chupacabras finissent toujours par échapper à leurs poursuivants. Décrits, dessinés, et même photographiés, ces étranges monstres ne ressemblent à aucun animal connu sur notre planète. On peut s’interroger et se demander si ces derniers ne sont pas des sortes de Frankenstein d’une race reconstituée artificiellement. Ils ressemblent à de petits dinosaures bipèdes, mesurant environ 90 cm,  mais sans queue. Leurs yeux sont rouges et étirés. Des petites oreilles pointent sur leur tête. Une bouche en forme de fente laisse apparaître des crocs saillants. Ces créatures possèdent deux petits bras terminés par des griffes et de fortes jambes complétées par trois griffes également. Elles peuvent faire des bonds de 6 mètres. Couvertes de poils, elles sont effrayantes.

D’abord aperçues dans la ville d’Orocovis, ces animaux biologiquement différents, se sont manifestés dans la municipalité de Canovanas.

Les populations locales ont rapidement fait un rapprochement entre leur présence et des manifestations d’OVNI assez fréquentes dans cette région.

Le 3 octobre 1995, un Chupacabra, en sautant par dessus une clôture s’est blessé et a perdu beaucoup de sang. Des prélèvements ont été effectués et envoyés aux Etats-Unis. Ce sang est similaire au sang humain du groupe A, comportant un facteur rhésus. L’analyse génétique a prouvé que ce liquide vital ne comportait rien de comparable avec du sang humain. Le résultat des analyses n’a pas permis de classer  les échantillons sanguins parmi les espèces connues sur terre. Les organismes dont ils sont issus pourraient bien provenir de manipulations génétiques avancées, à moins qu’ils soient totalement étrangers à notre environnement. »      

 

Guy Tarade et Christophe Villa-Mélé©

Illustration par Christophe Villa-Mélé