Ou est donc enseveli le trésor d’Alaric

06/03/2015 18:09

Une « Capsule du Temps » abrite-t-elle dans le Razès, le trésor d’Alaric ? C’est une question que l’on peut se poser, en reprenant l’histoire des Wisigoths.

Pline l’Ancien nous affirme dans ses écrits que les Wisigoths sont originaires d’une région à l’ouest de la mer Baltique.

Au IV e siècle, ils sont convertis par Ufilas ou Wulfila à l’arianisme, consacré évêque des Goths en 341.Piétinant au-delà du Danube, ils cherchent, poussés par d’autres peuples à traverser ce fleuve dont les Romains ont fait une frontière inviolable.

Cependant, pour faire face à ses ennemis, l’empereur Théodose passe un contrat avec les Wisigoths et embauche le roi Alaric et ses soldats comme mercenaires. Ce traité étant un peu boiteux, Alaric s’estime mal récompensé par Théodose, il se révolte et, pour se venger, prend Rome et la met au pillage en 410. En prime, il emporte comme prisonnière Galla Placidia, fille de l’empereur. A partir delà, les Wisigoths entament leur migration vers l’Ouest.

Leur aventure est assez surprenante. C’est un peuple entier qui se déplace avec femmes, enfants, domestiques, esclaves, chariots, armes et bagages ; quand ils arrivent en Aquitaine en 418, on les estime à 100 000 dont 10 à 20 000 guerriers. Ils y resteront 90 ans, ayant occupé Narbonne et Carcassonne. Cette dernière ville soumise en 413 les chassera l’année suivante.

405 marque l’arrivée des Suèves, des Vandales, des Alains qui se ruent sur la Gaule. Constantin II les expédie en Espagne qu’ils envahissent en 409. Téléguidés par les Romains, les Wisigoths avec Athauf à leur tête, prennent pied en Espagne et poussent le Suèves vers le Nord-ouest, puis harcèlent les Vandales jusqu’en Afrique. En 456, les Suèves s’avérant insubordonnés, les Wisigoths les battent à Astorga et les obligent à se retirer en Galice.

En 462, Narbonne et la Septimanie leur reviennent.

Quelques années plus tard, à l’occasion d’autres invasions, va naître l’énigme du Trésor d’Alaric.

L’historien Guillaume Besse écrivait  au XVII e siècle : « Alaric le Grand eut peur que le trésor du Temple de Salomon (que les Wisigoths avaient volé à Rome) soit pillé par les Huns, il fit alors édifier  les murailles de Carcassonne. Il fit bâtir une tour appelé La Tour du Trésor, pour mettre toutes ces précieuses valeurs en sécurité. »   

Besse prétend également qu’on en jeta la majeure partie dans le grand puits de la ville au moment où l’invasion des Huns  était trop proche. Nul n’ignore aujourd’hui que de vastes souterrains s’étirent sous la ville.

Dom de Vic et Dom Valette auteurs de l’Histoire du Languedoc, nous confient : « Jugeant qu’ils ne pouvaient pas conserver la ville de Toulouse menacée par les armées de Clovis, les Wisigoths prirent le parti de transporter les trésors d’Alaric dans la cité de Carcassonne. » Mais Procope et Grégoire de Tours ne sont pas d’accord sur l’enlèvement du trésor  des Wisigoths (donc du temple de Salomon) par Clovis. Procope nous affirme que la totalité des biens arriva dans la vieille citée. Grégoire de Tours prétend au contraire que Clovis enleva de Toulouse TOUS les trésors d’Alaric, donc aussi probablement l’Arche d’Alliance.

Faisons un bond dans le temps. C’est vers 1 000 avant J.C. que David devint le chef de la tribu de Juda qu’il érigea en royaume. Il jetât son dévolu sur la ville cananéenne établie sur une colline dominant deux vallées. Cette ville était Jébu, qui deviendra Jérusalem. Elle était consacrée à la divinité locale : Salem.

Quand David prit la possession de Jébu, il plaça au sommet de la cité le sanctuaire portatif des tribus nomades : l’Arche d’Alliance, le palladium de la nation juive.

Cette arche se trouvait depuis des années dans un village voisin, Baala. Sans vouloir épiloguer, nous sommes quand même surpris par la toponymie du lieu qui évoque pour nous Baal, Balan, Balaam ! Jouant avec subtilité de la cabale phonétique certains veulent voir dans le nom même de Carcassonne une allusion à l’Arche sainte. 

Carca voilerait le mort arca… alors que Cassonne (casone) désignerait le coffre en italien. Reconnaissons que cette explication est un peu tirée par les cheveux, même si les Mérovingiens les avaient très longs.

Carcassonne = le Coffre de l’Arche. Nous pensons que si Clovis après avoir trucidé Alaric II, s’était emparé de cet objet sacré, des archives en porteraient trace.

L’écrivain Procopius (Procope) évoque dans son  Histoire des Guerres l’envahisseur emportant  les trésors de Salomon, roi des Hébreux, et les nombreux joyaux qui le composaient. Ce trésor du Temple de Jérusalem, passant successivement entre les mains des Romains, puis dans celles des Wisigoths, aurait été récupéré par Clovis à Toulouse comme le laisse entendre Grégoire de Tours. IL n’aurait alors fait que reprendre son bien. Il n’aurait alors fait que reprendre son bien, puisque ce coffre magique faisait partie intégrante de la nation juive, dont il était un lointain descendant.  

Rêvons un peu

Les spécialistes de Rennes-le-Château se sont longuement penchés sur le chemin de croix qui orne l’église. Chaque station est illustrée par une scène symbolique et hermétique, dont les images se rapporteraient à l’histoire codée du pactole du Razès. Soyons prudents et remontons le temps pour mieux cibler notre enquête.

En l’an 71 de notre ère. Jérusalem n’était plus qu’un amas de ruines…la victoire de l’empereur Vespasien (celui qui créa un impôt sur les urinoirs) et son fils Titus fut célébrée à Rome et on y fit défiler les légions portant les trésors enlevés au Temple : la grande ménorah, les trompettes en argent et les tentures qui avaient couvert l’entrée du Saint des Saints. Le Temple de Jérusalem après avoir été pillé  et livré aux flammes était totalement détruit, tandis que la population de la ville était en partie massacrée, enlevée, ou en fuite. Mais ce n’est pas encore l’acte final de la grande tragédie juive. Il y eut une révolte des Juifs sous Hadrien en 132 dont la répression fut d’une grande cruauté. Les juifs qui survécurent à ce massacre  furent exilés ou vendus  comme esclaves. D’autres furent écorchés vifs et brûlés à petit feu par les Romains.

Après la destruction finale du Temple commence l’éparpillement du peuple juif et la diaspora. C’est sans doute de cette époque que l’on peut dater le départ de ces tribus qui deviendront les futurs Mérovingiens issus de la terre d’Israël. Alexandre le Grand leur permit de s’installer en Egypte, d’autres furent envoyés à Rome, certains allèrent en Perse. A compter du moment où ils obtinrent la permission de quitter Babylone, on retrouve les Juifs partout : en France, en Italie, en Allemagne, en Grèce, etc.

Les premiers rois Mérovingiens avaient dit-on des pouvoirs surnaturels. A l’instar de Balaam, le grand magicien hébreu, ils pratiquaient les sciences dites occultes. Ces souverains étaient sans doute plus thaumaturges que sorciers, car ils possédaient le pouvoir miraculeux de guérir par l’imposition des mains. Ce don fut aussi l’apanage des rois de France. Les rois Mérovingiens portaient de longues robes richement brodées, ornées de glands suspendus. Certaines chroniques rapportent que ces glands avaient des vertus curatives. Vrai où faux, on prétend que le très sulfureux Bérenger Saunière, le curé de Rennes le Château, fut enterré, revêtu d’une robe à glands. Tous les habitants du village vinrent couper ces précieux fruits symboliques, avant son inhumation. Curieusement, on retrouve dans les Ardennes un village nommé Balaam. Cette toponymie n’est pas sans évoquer pour nous Balaam, le prophète qui fut envoyé en ambassadeur auprès du roi  Balaq le Moabite, par Moïse. Souvenons-nous que Moïse traite même Balaam de sage méconnu. Il estime qu’il est bien plus qu’un simple magicien ou jeteur de sort. Le prophète dit de Balaam : « Nous avons les mêmes origines par Jacob et tu tiens la science de tes pères. » Moïse précise même : « Je veux te faire jouer le rôle de prophète visionnaire: tu feras part à Balaq des visions que tu reçois du nouveau dieu qui s’appelle Yahvé. » Balaam avait une réputation de magicien élogieusement répandue dans tous les territoires de cette partie  du monde. Le petit village ardennais a porté hors des siècles le souvenir de cet extraordinaire personnage.

Les premiers rois de France avaient, dit-on des dons de clairvoyance et de communication extra sensorielles avec les animaux et les forces de la nature. Ils portaient sur eux une marque de naissance distinctive qui révélait leur origine sacrée et permettait de les identifier immédiatement. C’était une croix rouge située sur le cœur. Ce symbole rappelle bizarrement la croix rouge arborée par les Templiers sur leur robe blanche.

La quête des trésors perdus

De nombreux chercheurs de magots confondent souvent Alaric I er et Alaric II. Cependant tous les amoureux de l’Histoire savent que ces rois Wisigoths ont dissimulé des trésors fabuleux, demeurés introuvables ; Alaric I er qui régna de 396 à 410, ravagea l’Empire d’Orient, envahit l’Italie et pilla Rome; s’emparant des richesses du temple de Salomon qui demeuraient cachés dans la ville aux sept collines. Ce roi trouva la mort en assiégeant la ville de Cazena en Calabre en 412. Certains chroniqueurs prétendent que les Goths détenaient de fabuleux ornements sacrés qui décoraient le Temple de Yahvé, comme nous l’avons dit plus haut. Ils détournèrent de son lit le fleuve Busento, puis creusèrent son ancien lit de profondes galeries architecturées au sein desquelles furent déposés le sarcophage de pierre d’Alaric I er et une colossale montagne d’objets précieux. Dans un second temps, ils ramenèrent les eaux du fleuve dans son lit primitif. Afin que l’emplacement exact de cette étrange sépulture resta ignoré, ils massacrèrent tous les fossoyeurs.

Une autre version prétend que les fabuleuses richesses d’Alaric I er passèrent entre les mains d’Alaric II. Cette dernière fait état de l’une des plus prestigieuses tombes  royale qui se trouverait sur le sol de France, dans le Poitou pour être plus précis. Alaric fut tué par Clovis en 507, lors de la bataille de Voglade, c'est-à-dire Vouillé. C’est à cette occasion que le roi des francs aurait subtilisé les trésors du Temple de Jérusalem. Les archéologues et pas seulement eux, tentent depuis fort longtemps de retrouver la tombe du vaincu aux environ du camp des Wisigoths. Là encore, on assure que ses soldats l’auraient enterré dans une île du Clain, un affluent de la Vienne long de 125 kilomètres. Des recherches ont été effectuées entre Iteul et Andilles, sans résultat. 

Revenons donc à la case départ, c'est-à-dire le Razès.

Le dépôt sacré, qui s’y trouve, pourrait fort bien être l’Arche d’Alliance !

Qu’est devenue l’arche d’alliance ?

Rennes-le-Château et sa région ont engendré bien des légendes. Certaines ne sont que des phantasmes, d’autres semblent s’appuyer sur des éléments réels et vérifiables. De nombreux témoins affirment, que des agents du célèbre Mossad israélien, auraient enquêté sur la présence de l’Arche d’Alliance dans le Razès.

En relisant Gaston Leroux et en particulier son roman Le Fauteuil hanté, on serait tenté de voir dans la boîte qui marche que décrit l’auteur, le Tabernacle sacré, dont la présence fut permanente auprès des Hébreux, tout au cours de leur longue marche dans le désert, en direction de Canaan.

En creusant le Pentateuque de nombreuses questions se posent à nous, lorsque nous analysons ce récit biblique. On y découvre Jéhovah en ingénieur céleste, confier à Moïse, contremaître consciencieux au service de l’Eternel et de la nation juive, la mission de construire un émetteur récepteur d’une puissance terrifiante. Voilà une image biblique rassurante. Mais que diable, lorsque l’on est un dieu, a-t-on besoin d’un tel instrument pour venir poser ses pieds entre les ailes de deux chérubins ? Convenons qu’il y a là, quelque chose nous échappe.

Les fidèles de la foi du charbonnier, d’ailleurs fort respectables, admettront volontiers  que les plans du précieux coffre était d’origine transcendantale. D’autres plus curieux irons rechercher dans d’antiques archives une analogie avec un instrument identique. Sans doute n’auront-ils pas totalement tort. En effet, il existe dans les archives du British Muséum, un bien curieux document répertorié sous le nom de « PAPYRUS 825, dit Salt ».

Une des vignettes de ce document représente le plan schématique d’une « Maison de Vie ». Cette dernière illustre le « Rituel de  l’Energie ». La construction est représentée ayant Nout comme toit, Thot au sud, Horus au nord, Isis à l’Orient et Nephtis à l’Occident.

L’infrastructure est formée d’un plancher triple, ménageant un vide entre chacun d’eux de façon  à bien l’isoler du sol.

Sur ce socle repose une statue d’Osiris en argile d’Abydos plaquée à l’or fin. Nul ne pouvait la voir ou l’approcher, excepté le prêtre dont la tête est, pour la circonstance, recouverte d’un masque énorme ressemblant à un œil immense.

La statue est entourée de plusieurs peaux de béliers et enfermée dans une sorte de jarre.

Ces peaux de béliers sont en rapport étroit avec  le culte osirien, le grand dieu de l’ancienne Egypte.

Selon le papyrus Salt, cet ensemble gardait, de même que le pharaon, l’énergie du monde et lorsqu’on la remplaçait, une fois par an, à la 9ème heure du 17ème ou du 18ème jour du mois de Thot, il existait un temps epsilon où la vie même de l’Egypte et de la création était en péril, car cette statuette renfermait TOUTE L’ENERGIE DU MONDE, celle qui faisait se succéder les cycles, qui avaient été à l’origine du monde, celle qui amenait la mort et recréait la vie.

L’histoire est formelle, toute la religion de l’Egypte ancienne était basée et nous devons regarder actuellement avec des yeux neufs  les monuments dressés tout au long de la vallée du Nil, surtout ceux susceptibles d’avoir abrité un générateur d’énergie semblable à l’Arche d’Alliance.

La description du « PAPYRUS 825 » est sommaire. Le second chapitre du Pentateuque, l’Exode, nous décrit de manière parfaite, dans son 25ème paragraphe, L’ARCHE D’ALLIANCE

Le coffre mystérieux

Dans la traduction du Livre Saint, Louis Segond nous rapporte des versets 1 à 22, l’essentiel sur ce coffre mystérieux.

« L’Eternel parla à Moïse  et dit : parle aux enfants d’Israël, qu’il m’apporte une offrande ; vous la recevrez  pour moi de tout homme qui le fera de bon cœur.

Voici ce que vous recevrez d’eux en offrande : de l’or, de l’argent et de l’airain ; des étoffes teintes en bleu, en pourpre et en cramoisi, du fin lin et du poil de chèvres; des peaux de béliers teintes en rouge et des peaux de dauphins ; du bois d’acacia, de l’huile pour les chandeliers, des aromates pour l’huile d’onction  et pour le parfum odoriférants, des pierres d’onyx et d’autres pierres de garniture de l’éphod et du pectoral. Ils me feront un sanctuaire et j’habiterai au milieu d’eux. Vous ferez le tabernacle  et tous les ustensiles d’après le modèle que je vais te montrer. Ils feront une arche de bois d’acacia, sa longueur sera de deux coudées et demi, sa largeur d’une coudée et demie. Tu la couvriras d’or pur, tu la couvriras en dedans et en dehors, et tu y feras une bordure d’or tout autour. Tu fondras pour elle quatre anneaux d’or, et tu les mettras à ses quatre coins, deux anneaux d’un côté, et deux anneaux de l’autre côté. Tu feras des barres de bois d’acacia, et tu les couvriras d’or. Tu passeras les barres dans les anneaux sur les côtés de l’arche, pour qu’elles servent à porter l’arche; les barres resteront dans les anneaux de l’arche et n’en seront point retirées. Tu mettras dans l’arche le témoignage que je te donnerai. Tu feras un propriatoire d’or pur, sa longueur sera de deux coudées et demie. Tu feras deux chérubins d’or, tu les feras d’or battu, aux deux extrémités propriatoires : fais un chérubin à l’une des extrémités et un autre chérubin à l’autre extrémité : vous ferez des chérubins sortant du propriatoire à ses deux extrémités. Les chérubins étendront leurs ailes par-dessus, couvrant de leurs ailes le propriatoire, et se faisant face l’un à l’autre ; les chérubins auront leur face tournée vers le propriatoire. Tu mettras le propriatoire sur l’arche, et tu mettras dans l’arche le témoignage que je te donnerai. C’est là que je me rencontrerai avec toi ; du haut du propriatoire, entre les deux chérubins placés sur l’arche du témoignage, je donnerai mes ordres pour les enfants d’Israël.

la science du feu

Lorsque l’Arche d’Alliance se déplaçait de nuit, des phénomènes lumineux l’accompagnaient, illuminant le ciel et la terre.

De jour, une nuée suivait le tabernacle saint.

Les « initiés » du passé possédaient des secrets, pour ne pas dire de techniques qui les rendaient maîtres de certaines énergies de la nature. Ces connaissances les rendaient maîtres de puissances cachées. Ces secrets, dont l’ensemble pourrait s’appeler pyrotechnie transcendantale, se rattachaient tous à la science profonde et au gouvernement du feu. Il est certain que les anciens mages connaissaient l’électricité, et avaient des moyens de la produire et de la diriger, moyens que nous avons oubliés.

Numa, qui étudia leurs rites et fut instruit à leurs mystères, possédait, aux dires de Lucius Pison, l’art de former et de diriger la foudre. Ce secret dont l’initiateur romain voulait faire l’apanage des souverains de Rome, fut perdu par Tullus Hostillus qui dirigea mal la décharge électrique et fut foudroyé. Pline rapporte ces faits comme une ancienne tradition étrusque (Pline- livre II, chapitre 55), et raconte que Numa se servit avec succès de sa batterie contre un monstre nommé Volta , qui désolait la campagne romaine. Ne croirait-on pas en lisant cette vieille chronique, que le physicien Volta est un mythe et que le nom des piles voltaïques remonte au siècle de Numa.

De nombreux symboles assyriens se rapportent à cette science du feu qui était le grand arcane des mages : partout nous retrouvons l’enchanteur qui perce le lion et qui manie les serpents et les fauves. Le lion c’est le feu céleste, les serpents sont les courants électriques et magnétiques de la terre. C’est à ce grand secret des mages qu’il faut rapporter toutes les merveilles de la science hermétique, dont les traditions disent encore que le mystère du grand œuvre consiste dans le gouvernement du feu.      

NOTA : La meilleure description de la structure de l’Arche d’Alliance nous est donnée dans le remarquable ouvrage de Raphaël Bensimhon : Avodath Hakodech.     

Les prodiges de l’arche d’alliance

Pour les archéologues la destruction de Jéricho pose de nombreuses questions. Josué campa avec son peuple sur la rive ouest du Jourdain, à Guigal. Une fois encore, le capitaine du Seigneur dressa des pierres chargées de servir de mémorial aux futures générations.

Jéricho est à une portée de pierre. Deux espions qui ont été cachés par Rahab la prostituée ont constaté que tous les habitants redoutent l’armée d’Israël. La ville est presque à portée de pierre, Josué réfléchit sur la tactique qu’il devra employer pour soumettre la cité ennemie. Le Dieu d’Israël intervient alors directement en détachant auprès de son capitaine un «  envoyé » chargé de lui donner les détails de la marche à suivre. Nous  aurions beaucoup aimé avoir plus de précisions sur ce curieux « conseiller militaire », mais la Bible reste muette quant à son origine !

L’assaut sera donné de la manière suivante : pendant six jours, les Israélites devront marcher autour de la ville, l’armée en tête, suivie des prêtres qui sonneront dans les cornes de bélier, alors que d’autres porteront l’Arche d’Alliance. Une fois encore, nous retrouverons ce curieux générateur d’énergie, que les Hébreux utilisèrent dans les moments les plus difficiles de leurs combats.

Le septième jour, suivant les ordres reçus de l’envoyé du Seigneur, ils devront tourner sept fois autour de la ville.

Nous connaissons tous la suite. Les armées d’Israël marchent autour de Jéricho. On entend le bruit sourd des pas et la sonnerie provenant des cornes de bélier dans lesquelles soufflent les prêtres. Puis les assaillants poussent un grand cri de guerre et les murs de Jéricho s’effondrent, livrant le passage aux troupes de Josué. Tous les combattants s’élancent, vouant à la destruction et au feu la cité dévolue. Seuls la fidèle Rahab et les siens sont épargnés.

Les fouilles archéologiques confirment le récit biblique. Jéricho a bien été incendiée.

Le Pr. Garstang a été frappé par le côté phénoménal du sinistre ; les dépôts laissés là par le feu se révèlent trois ou quatre fois plus épais que partout ailleurs. Il semble que Josué ait réuni tout le matériel combustible existant aussi bien dans la ville que dans les abords immédiats. Tout fut entassé dans les rues, les maisons et les magasins  et un terrible holocauste s’ensuivit.

Dans les chambres et les salles de magasins, on a retrouvé les restes totalement calcinés de produits alimentaires : blé, orge, lentilles, dattes, oignons, olives, morceaux de pâte. Comme l’ont indiqué les textes sacrés, la ville fut rasée, mais non pillée.

Non seulement les murailles présentaient d’énormes failles, mais avaient été fauchées, comme « cisaillées », tombant dans deux directions inverses. Or c’est là, affirment les spécialistes, le résultat de séismes dits « latéraux », où le sol est secoué somme un tamis géant. Les murs tombent alors du côté de la moindre résistance. Le mur extérieur était en grande partie adossée à la pente du terrain montant vers Jéricho, tandis que le mur intérieur n’avait aucun soutien  du côté de la ville dont il surplombait les maisons.      

Une arme terrifiante

Toute l’histoire d’Israël gravite autour de ce coffre sacré aussi sûrement que la Terre autour du soleil.

A travers les textes des livres de Josué, des Juges, de Samuel et des Rois, on voit apparaître de temps en temps en des lieux totalement différents l’Arche d’Alliance du Sinaï. L’itinéraire qu’elle a suivi  tout au long de l’épopée biblique est assez facile à situer, même si parfois, à l’instar de la boîte qui marche de Gaston Leroux, cet objet étrange disparaît subitement !

Tour à tour, Gilgal, Silo, Aphèq, Azoth, Gath, Ekron, Bethmesh, Qyriath-Yearim et enfin Jérusalem sont visitées par les porteurs de l’Arche. Quand l’adversité frappe les hébreux, le coffre sacré permet à l’Eternel d’être avec les siens. L’Arche était un instrument que seuls les « initiés », les spécialistes savaient manipuler sans danger. Pris par les vainqueurs, l’Arche fut tenue captive à Azoth.

Samuel (V., 1) nous commente tous les ennuis que cet objet sacré provoqua à ses profanateurs : «  Les philistins s’étaient donc emparés de l’Arche du seigneur, et ils la transportèrent d’Eben-Haezer à Azoth. Là, ils prirent l’Arche du seigneur, l’amenèrent dans le temple de Dagon et la placèrent à côté de cette idole. Mais le lendemain, lorsque les gens d’Azoth se levèrent, ils virent Dagon étendu sur la face, à terre, devant l’Arche de l’Eternel ; ils la relevèrent et la remirent à sa place. Le matin du jour suivant, voilà que Dagon gisait encore à terre devant l’Arche de l’Eternel ; on voyait sur le seuil sa tête et ses deux mains coupées, le tronc seul était resté intact. C’est pourquoi les prêtres de Dagon ni aucun de ceux qui entrent dans le temple de ce dieu, à Azoth, n’en foulent le seuil aujourd’hui encore. Puis la main de l’Eternel s’appesantit sur les gens d’Azoth et il sévit contre eux, et il les affligea d’hémorroïde, tant à Azoth que dans le territoire voisin. Ce que voyant, les gens d’Azoth dirent : « L’Arche du Dieu d’Israël ne peut rester au milieu de nous, car il  nous fait sentir trop durement sa puissance, à nous et à notre dieu Dagon ». Ils mandèrent alors et convoquèrent chez eux les princes Philistins, et leur dirent : « Que ferons-nous de l’Arche du Dieu d’Israël ? » Ceux-ci répondirent : « Que l’Arche du dieu d’Israël soit transportée à Gath ! » Et l’on y transporta l’Arche sainte. Mais après sa translation la main de l’Eternel sévit sur la ville, y produisant un très grand trouble : il frappa tous les habitants, du plus petit au plus grand, par une éruption secrète d’hémorroïdes. Ils envoyèrent l’Arche divine à Ekron ; mais quand elle fut arrivée, les habitants jetèrent des cris, et dirent : « On a transporté chez nous l’Arche du Dieu d’Israël pour nous faire périr, nous et les nôtres ! » Et ils envoyèrent convoquer tous les princes des Philistins et leur dirent : Renvoyez l’Arche du Dieu d’Israël, qu’elle retourne au lieu de sa résidence et ne nous fasse pas mourir, nous et les nôtres ! » Car un désarroi mortel régnait dans toute la ville, la main de Dieu s’y faisait sentir lourdement. Ceux qui ne mouraient pas étaient atteints d’hémorroïdes, et les gémissements de la ville s’élevaient jusqu’au cieux. » (Samuel, VI)

Un émetteur de radioactivité ?

L’arche du Seigneur était depuis sept mois dans le territoire des Philistins, lorsqu’ils mandèrent prêtres et devins, et leur dirent : « Comment procèderons-nous pour l’Arche de l’Eternel ? Apprenez-nous la façon de la renvoyer au lieu de sa résidence. » Ceux-là répondirent : «  Si vous renvoyez l’Arche du Dieu d’Israël, ne la renvoyez point à vide, il faut aussi offrir un expiatoire; alors vous serez guéris et vous saurez pourquoi sa main ne cesse de vous frapper—Quel expiatoire, dirent-ils, devons-nous lui offrir ?—Autant, répondit-on, que les Philistins ont de princes : cinq images d’hémorroïdes en or et cinq mulots en or ; car vous souffrez d’une même plaie, vous tous et vos princes. Faites donc des simulacres de vos hémorroïdes en or et cinq mulots en or qui ravagent le pays, et offrez-les en hommage au Dieu d’Israël ; peut-être cessera-t-il de faire peser sa main sur vous, sur votre Dieu et votre pays. Et pourquoi endurcir votre cœur comme l’ont fait les Egyptiens et Pharaons ? Assurément, quand il les eut accablés de sa puissance, ils ont dû renvoyer  ce peuple et il est parti ! Donc, faites fabriquer un chariot neuf et prenez deux vaches laitières qui n’aient pas encore porté le joug ; attelez ces vaches au chariot et faites ramener leur petits, séparés d’elles à l’étable. Prenez alors l’arche de l’Eternel, placez-la sur le chariot et, à côté d’elle, posez dans un coffret les simulacres d’or que vous lui aurez destinés comme offrandes d’expiation ; puis vous la laisserez partir, et vous la suivrez des yeux : si elle s’achemine vers son territoire, à Beth-Chémech, c’est elle qui nous a infligé  cette grande calamité ; sinon, nous conclurons que ce n’est pas sa main, mais le hasard seul qui nous a frappés. »

Ainsi fit-on. L’on prit deux vaches laitières, qu’on attela à un chariot, en retenant les veaux à l’étable ; et l’on mit l’Arche du seigneur sur le chariot, ainsi que le coffret contenant les mulots d’or et les simulacres d’hémorroïdes. Les vaches marchèrent droit dans la direction de Beth-Chémech, suivirent toujours une même voie tout en mugissant et ne s’en écartèrent ni à droite ni à gauche; les princes des Philistins marchèrent derrière elles, jusqu’au confins de Beth-Chémech. Les gens de Beth-Chémech faisaient alors la coupe du froment dans la vallée ; en levant les yeux, ils aperçurent l’Arche et se réjouir à cette vue. Le chariot arrivé au camp de Josué, de Beth-Chémech s’y arrêta : là se trouvait une grande pierre. On fendit en morceaux le bois du chariot, et l’on immola les vaches en holocauste à l’Eternel. Les lévites avaient descendu l’Arche du Seigneur et le coffret qui l’accompagnait contenant les objets d’or, ils avaient posé le tout sur une grosse pierre ; alors les gens de Beth-Chémech offrirent le même jour des holocaustes et autres sacrifices à l’Eternel. Ce que voyant, les cinq princes des Philistins s’en retournèrent à Ekron ce jour là.  

Quelques réflexions

De nombreux chercheurs ont étudié l’Arche d’Alliance, étudiant sa forme, son volume, ainsi que les éléments décoratifs qui l’ornaient. Lorsque l’on scrute son plan, il semble vraiment que cet objet soit un condensateur d’électricité statique, du type bouteille de Leyde.

L’erreur commise jusqu’à ce jour consiste certainement à avoir pris le contenant pour le contenu ! L’Arche par elle-même n’est rien, sinon un stimulateur, un transducteur, qui capte certaines radiations et les communique au véritable générateur situé en son cœur. La Bible nous dit que l’Arche contenait les Tables de la Loi, la verge d’Aaron et de la manne.

Mais puisque l’Arche était le lieu où l’Eternel se manifestait à Moïse et plus tard à Josué, nous pouvons dire qu’elle « parlait ». Il s’agirait en réalité d’une sorte d’émetteur-récepteur perfectionné fonctionnant sur une fréquence que nous n’avons pas encore déterminée.

Essayons d’y voir plus clair et, jouant sur les hypothèses, cherchons à quoi pourraient correspondre ces fameuses Tables de la Loi, dont les préceptes étaient gravés dans la pierre. Nous avons vu plus haut que certaines pierres précieuses figuraient dans les objets du culte, notamment dans l’éphod et le pectoral. IL serait nécessaire de nous mettre d’accord sur le mot « pierre ».

Historiquement, nous sommes à l’ère du cristal : que ce soit par la généralisation des semi-conducteurs à cristaux solides, des solutions à cristaux liquides et autres « puces », la recherche évolue de jour en jour.

La propriété la plus courante en ce qui concerne le cristal naturel est l’effet dit « piézo-électrique » qui veut qu’un cristal taillé soumis à un champ de pression  variable engendre un courant électrique dont la variation reproduit celles des pressions auxquelles elle est soumise. Cette propriété est mise à profit dans les têtes de pick-up à bon marché et de nombreux capteurs de pression.

Mais nous nous intéressons particulièrement à l’effet inverse qui veut qu’un cristal taillé soumis à un champ électrique se déforme mécaniquement proportionnellement aux variations de ce champ. Ici, entre en jeu la notion de résonance qui, à partir d’une fréquence central, diminue avec certains « pics » à des fréquences d’harmoniques secondaires.

Notre idée est la suivante : puisqu’un cristal est sensible aux champs électriques, pourquoi ne pas tailler les cristaux à la dimension nécessaire pour qu’ils soient sensibles aux fréquences électriques particulières qui parcourent notre planète ?

Taillé à la bonne cote et selon certaines lois mathématiques « que l’on retrouve dans l’amplification géante que constitue la Grande Pyramide, le cristal en question devrait entrer en résonance de lui-même et engendrer à son tour des ondes mesurables ou non, mais en tout cas liées à la gravitation, à la variation du champ magnétique terrestre, etc.

Si cela était possible, nous aborderions alors une science qui, si elle était suffisamment poussée loin, pourrait conduire à la compréhension profonde de l’énergie de la gravitation et même à sa maîtrise, et également à la manipulation de l’énergie temporelle.

La maîtrise de cette énergie permettrait de ralentir ou d’accélérer tous les processus biologiques et, pourquoi pas, d’inverser  le sens de leur évolution.

Le domaine ouvert est donc très vaste, mais aussi très dangereux !         

Hypothèses

Les Tables de la Loi, « gravées » par l’Eternel pour Moïse, pourraient être un cristal taillé, vibrant sur une fréquence qu’engendrerait le coffre de l’arche qui, comme nous l’avons vu, agirait comme une sorte de condensateur  d’énergie. Psychiquement sensible aux radiations émises par le cerveau, cet émetteur servirait de liaison entre deux mondes, ou entre deux dimensions.

En ce qui concerne les miracles réalisés à l’aide de l’Arche, nous pouvons penser que, l’utilisant de manière empirique, dévoilée par leur initiateur, les Hébreux auraient mis en jeu des forces que nous venons tout juste de découvrir à notre époque. Nous voulons parler des basses fréquences s’échelonnant entre 7,5 Hz et 10Hz.

Ces ondes sont à même d’agir sur le psychisme humain, mais aussi d’influencer la matière. Une onde de 10 Hz peut provoquer des tremblements de terre !

Si Moïse, puis ensuite Josué ont connu, non pas la science du cristal, mais ses applications et sa mise en œuvre, il nous devient alors facile d’admettre les miracles qu’ils accomplissaient en repoussant les eaux et en provoquant, comme à Jéricho, des séismes localisés. 

L’arche d’alliance : la dernière énigme

Après avoir été rendue aux Hébreux par les Philistins, l’Arche de l’Eternel fut récupérée par les gens de Qiryath-Yearim, puis transportée dans la maison d’Abinadab, un prêtre consacré.

Avant de gagner Jérusalem, la cité de David, l’Arche fera encore une étape chez Obedédom. C’est chez ce dernier qu’elle sera transportée dans la Ville sainte, dans la liesse populaire.

Lorsque David fuira sa ville, devant son fils révolté Absalom, le roi hésitera à entraîner l’Arche dans sa retraite. Le coffre mystérieux ne dépassera pas le torrent du Cédron.

La véritable ville de l’Arche, c’est Jérusalem, où elle trouvera asile dans le Temple élevé par Salomon. Mais malgré l’affirmation du psalmiste :

 

« Yahvé a fait le choix de Sion…

C’est ici mon repos à Jamais.

(Psaume CXXXII, 13 et 14).

 

On peut se demander si l’arche repose encore sous les restes de l’ancien Temple ?

L’Arche est à la fois la demeure du dieu d’Israël et la manifestation de sa puissance. Nous avons la certitude que cet instrument magique, lié à tous les succès militaires des Hébreux de la période biblique, existe toujours ! 
 

 

Guy Tarade et Christophe Villa-Mélé©
Photo de la collection privée de Guy Tarade et Christophe Villa-Mélé