Robur le Conquérant de Jules Verne – Etude Critique

21/10/2015 10:38

« Jamais on avait regardé le ciel depuis l’apparition de l’homme sur le globe terrestre » (Robur le Conquérant, chapitre I)

De Robur le Conquérant aux Extra-terrestres

Jules Verne publia il y a tout juste 121 ans cette aventure hors du commun. Elle suscitera bien des stupéfactions de la part des lecteurs de l’époque, parce qu’il mettra en scène une œuvre extraordinaire et fantastique qui ne sera moins de 50 ans plus tard ni plus ni moins ce que les spécialistes de l’ufologie caractérisent comme étant  un témoignage O.V.N.I, habilement mis en scène par la plume de l’écrivain sous la forme d’un banale roman de science fiction.

De Robur le conquérant à Bugarach…

« Si vous entendiez dans votre maison quelques bruits bizarres et inexpliqués,
 ne chercheriez vous-pas au plus vite à reconnaître la cause de ces bruits ? (…) »

(Robur le Conquérant, chapitre I)

Lors de recherches nous nous sommes rendu compte, Guy et moi-même qu’il ne s’agissait pas là d’un élément isolé et fortuit de la part de l’auteur car nombreuses ont été ses allusions sur le sujet. Pour s’en persuader  il n’y a qu’à relire plus attentivement : « Vingt mille lieues sous les mers, le Village Aérien, la Chasse au météore et surtout le Maître du Monde » qui caractérisent le phénomène Extra-terrestre car  il n’y a aucun doute sur le fait qu’ils nous observent depuis longtemps !...              

Robur le conquérant qui selon certains spécialistes s’accordent à penser que la suite intitulée «le Maître du Monde » nous entraînerai tout droit vers le fin fond du Razès, en Aude vers le pech de Bugarach. Peut être est-ce, ce  qui  motiva la N.A.S.A. à effectuer des recherches et à sonder le sous-sol de Sougraigne près de la fontaine salée en contre bas du mont Bugarach à l’aide de Magnétomètres à Protons, au cours de l’année 1980 ? Ou les spécialistes de la N.A.S.A furent conduits à une bien singulière découverte car les profondeurs du sous-sol, renfermaient et renfermeraient toujours une masse circulaire régulière d’un très grand diamètre !
On n’entendit plus jamais parler de cette affaire car certains habitants qui avant et après les sondages  croyaient que leur petit village était hanté par de curieuses manifestations et d’étranges bruits  semblables à des générateurs électriques qui se mettaient en route à diverses heures de la journée sans jamais pouvoir définir leurs provenances ?

Nous avions rencontré en 1995, l’un de ces habitants aujourd’hui disparu. Il nous relata les phénomènes survenus à l’époque,  et nous confia avoir eu quelques déboires avec les R.G qui selon ses dires, n’auraient pas hésités à le mettre sur écoute téléphonique et l’auraient mis en garde contre toute divulgation à la presse ou aux médias concernant les incidents survenus dans son village de Sougraigne en Aude…

Les Flying-Boats

Robur le conquérant et le Maître du Monde symbolisent une rencontre « Extra-terrestre », un peu comme si l’écrivain avait été chargé de démocratiser le phénomène pour ne pas ébranler le  public dans l’éventualité d’une future et officielle prise de contact entre un peuple des étoiles et le monde…Ce scénario ne peut être hélas confirmé et ni infirmé !

Robur le Conquérant est une idée novatrice et révolutionnaire à l’époque de Jules Verne. Dix ans plus tard l’auteur eut une sorte de prémonition car
c’est en 1896, que les fameux « Fiying Boats » firent une apparition plus marquée dans le ciel américain  et en France.               

Une masse lumineuse rosâtre accompagne un train jusqu’à Linville aux états unis, les américains furent témoins de la chute de centaines d’oiseaux morts tombés d’un ciel tout à fait pur à Bâton Rouge et le 22 Novembre à Tulare, (Californie) un objet en survol a été observé par des centaines de témoins.

Toujours en Californie, la même année,  de nombreux vaisseaux aériens non identifiés furent observés par de nombreux témoins. Par ailleurs l’auteur s’appesanti sur le sujet dans son roman « le Village Aérien » dont le titre devait être à l’origine « La grande forêt » ne  paraîtra qu’en 1901, l’action du roman se déroule au centre Afrique.

«A ce moment, les éclairs embrasèrent l’espace, et le météore se déchaîna ... »

(Le village aérien, chapitre VIII)

Le son a son importance

Dans Robur le Conquérant l’histoire débute sur un son émis en pleine nuit à travers l’espace par une trompette aérienne qui se trouve au dessus du lac Ontario et du lac Erié.

Jules verne pose lui-même la question : « Fallait-il croire à quelque trompette céleste, embouchée par un ange ou archange ?...N’était-ce pas plutôt de joyeux aéronautes qui jouaient de ce sonore instrument, dont la renommée fait un si bruyant usage ? » (Robur le Conquérant, chapitre I)

Ce qui Prodigue une certaine inquiétude en tous les pays de la terre ! Cette trompette semait la crainte  et il n’y avait nul moyen de la quitter pour la Lune, Mars, Venus, Jupiter ou toute autre planète du système solaire et qu’il fallait découvrir  non dans le vide infini, mais dans les zones atmosphériques d’où provenait ce phénomène…

Ce phénomène nous renvoie inéluctablement aux prophéties de  Saint Jean : 

8-1 : (…) Il se fit dans le ciel un silence d’environ une demi heure…

8-2  Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu.
 Il leur fut donné sept trompettes (…)

8-6 : Les sept Anges qui  tenaient les sept trompettes
ils  se préparèrent a en sonner (…)

Tel que c’était prévu…Par Jules Verne !

Jules Verne au détour de son Robur le conquérant essaie de faire passer un autre message, c’est évident…Son personnage que l’on ne voit pas au tout début car il est voilé par les nuages, il incarne « l’immortel  et le Châtieur » qui se manifeste contre « l’homme et ses transformations… » L’assombrissement de l’écrivain allant de roman en roman lui fera dénoncer la fixité du monde et les inconséquents changements effectués par l’homme et ses intérêts personnel au détriment de la planète et de ceux qui la peuple. La terre se transmutera  d’elle même emportant dans sa folie celle des hommes sans que l’on puisse en enrayer le processus

En 2007 nous rencontrons de plus en plus d’instabilités météorologiques qui sont dû au réchauffement de la planète. Ouragans, tempêtes et tornades viennent de plus en plus souvent s’inviter et se fracasser par chez nous ! Le changement climatique devient préoccupant et Jules verne l’avait déjà prévu…

Le personnage du Capitaine Nemo sera toujours omni présent dans l’œuvre de l’écrivain car celui-ci matérialise un présage envoyé des dieux, subtilement voilé dans l’anagramme du mot latin Omen = Nemo et sa machine infernale, le Nautilus, qui fut déjà  expérimenté entre 1796 et 1801 au Havre par l’ingénieur Américain,  Robert FULTON bien avant la sortie du Roman « Vingt mille lieues sous les mers (1869)» qui présente de nombreuses similitudes avec. Les Aventures de Jean-Marie CABIDOULIN (1899), servira de prétexte à l’écrivain pour se dérober derrière son capitaine afin de  régler ses comptes avec la mentalité humaine et ce qu’elle représente… Car elle est devenue « corrompue par le feu qu’elle s’est vit ravir ?…» Et c’est bien là le thème prédominant de Robur le Conquérant.

 « Ils croyaient que c’était un calmar, un kraken, un poulpe gigantesque, et je ne vois pas trop pourquoi ils n’y auraient point cru…Par la raison  que ces poulpes, ces krakens, ces calmars n’existent pas, capitaine…Ne soyons pas affirmatifs, monsieur FILHIOL, fit observer Romain ALLOTTE. »

(Les Aventures de Jean-Marie CABIDOULIN, où le Serpent de Mer, chapitre XIII)

Bien sur puisqu’il s’agit du Nautilus !!!

Ca n’est vraiment pas un hasard dans les aventures de Jean-Marie Cabidoulin, qu’un navire porte le nom de Saint-Enoch puisque cela se rapporte directement au patriarche biblique Hénoch (IIe-Ier siècles av J-C,) connut pour que soient rassemblées sous son nom de  nombreux écrits Apocalyptiques ! 

Les yeux braqués vers le ciel

Dans Robur le Conquérant, les observatoires du monde entier sont braqués vers le ciel mais en vain sans comprendre le phénomène cosmique ? Paradoxalement l’auteur est en train de nous dire clairement que c’est Dieu lui-même qui nous observe dans un jeu de mot se trouvant au « chapitre I » du roman !

« Ce qu’il y eut d’yeux à l’oculaire, (d’yeux) « Dieu !… »

Puis Verne, l’air de rien entraînera le lecteur à la lecture d’un rapport  O.V.N.I : quand il écrira : « Jamais éclipse observée simultanément sur tous les points du globe, n’avait été pareille fête » et « la province fut un peu plus affirmative. Peut être dans la nuit du 6 au 7 Mai avait-il paru une lueur d’origine électrique, dont la durée n’avait pas dépassé vingt secondes. Au Pic du Midi cette lueur s’était montrée entre neuf et dix heures du soir. A l’observatoire météorologique  du Puy de Dôme, on l’avait saisi entre une heure et deux heures du matin ; au Mont Ventoux, en Provence entre deux heures et trois heures ; à Nice, entre trois et quatre heures ; enfin au Semnoz-Alpes, entre Annecy, le Bourget, et le Léman, au moment ou l’aube blanchissait au Zénith. Evidemment, il n’y avait pas à rejeter ces observations en bloc. Nul doute que la lueur eût été observée en diverses postes (…)»

Les anomalies lunaires relevées officiellement depuis 1650, auraient pu sans doute influencer l’écrivain pour son ouvrage : Le 10/06/1885 des lumières célestes furent  observées sur la lune au niveau du  cratère « Aristarque » et le 06/09/1886 des raies de lumières furent observées sur le cratère « Platon » ou bien Verne fut depuis longtemps sensibilisé par le phénomène O.V.N.I et avant même d’avoir envisager l’écrit de Robur le Conquérant,  par des anomalies qui se sont déroulées à son époque, entre autres vers les années 1884, 1885 et 1886 que notre ami de longue date, Franck Marie, responsable du SRES banque O.V.N.I  Roussillon 31-11260 Espéraza – Aude, nous a fournis et nous autorise à publier : le 13/12/1884 à Sorisle, crash d’un corps brillant  dans un champs, ce fut le premier cas connu, le 24/02/1884 à Pitcairin dans la Pacifique, une énorme boule de feu, stationnaire puis plongeant dans la mer, le 23/07/1885 en Ecosse, à Edimbourg, un nuage lumineux remonte une avenue à environ 50 Km.

De toute évidence l’auteur ne pu avoir été informé de ces phénomènes aérospatiales, lui qui chaque jour passait énormément de temps à s’informer sur la presse Nationale et internationale

La lune

Depuis la nuit des temps la lune fascine les hommes mais elle serait une étrangère dans le système solaire, son origine est nécessairement anormale. Certains astronomes admettent aujourd’hui que notre satellite, mini planète errante, serait venu se piéger dans l’attraction terrestre, après avoir pénétré dans notre univers. C’est notamment la théorie de M. Mulder, un astronome amateur, qui estime que la blanche Sélène nous vient de la fin fond de la galaxie. Etrangère, originaire d’un monde lointain, la lune, qui tient une si grande place dans les mythologies, apparaît dans le symbolisme ésotérique et sacré, comme un divin fléau. Les écrits d’Hoerbiger et de Denis Saurat lui attribuent le rôle désastreux que nous lui connaissons. Elle serait la sœur jumelle d’un satellite beaucoup plus ancien qui, à l’époque tertiaire, déclencha le déluge.

Verne dans son roman met en scène à un vaisseau interplanétaire qui a la possibilité de  se mouvoir à très grande vitesse, dans celle-ci il nous dira aussi que les norvégiens et les suédois ont identifié le même phénomène, au milieu d’une aurore boréale, « une sorte d’oiseau, de monstre aérien » puis bien curieusement le phénomène se manifestera au yeux du monde entier en le narguant de sa supériorité et en accrochant en haut de divers monuments qui ornent les plus grandes capitales du monde un pavillon portant les armoiries suivantes ; une étamine noire, semée d’étoiles avec un soleil d’or en son centre.

« (…) Les appareils « plus lourds que l’air », ces machines volantes, *navires aériens ou autres. (…) »
(Robur le conquérant, chapitre II)

* Fiying-Boats

Une séance interrompue…

La séance des ballonistes au Weldon-Institute qui se tient dans la ville de Philadelphie qui est presque une cité de marbre avec ses maisons de grands caractères et qui détient le plus beau temple de la Franc-Maçonnerie, sera interrompue par un singulier personnage qui se fait appeler « Robur  », venu faire une déclaration au club des aérostiers, imposait et s’imposait aux Etats-Unis dans une déclaration il dira que « (…) l’avenir est au machines volantes (…), «à l’imitation du mot « nef» qui vient de « navis » pour les nommer des « efs… ». On arrive à l’appareil dont la création doit rendre l’homme maître de l’espace. » (Robur le conquérant, chapitre III)

Les ballonistes voulaient s’emparer de cet individu qu’ils croyaient être un imposteur, celui-ci du user de son arme pour sortir du Weldon-Institue en tirant cinq coups de feu en l’air pour s’enfuir, Robur le Conquérant s’était envolé comme si quelque appareil d’aviation l’eut emporté dans les airs, nous précisera l’auteur…

« …et, si c’est le diable, il a des ailes en sa qualité d’ancien ange, et il en sera pas embarrassé de prendre son vol… »  (Le Maître du Monde, Chapitre IV).

La manifestation de ce singulier personnage est comparable au scientifique qui viendrait au beau milieu de la forêt équatoriale, apporter à des primates : des schémas techniques et le moyen de réaliser des ordinateurs, leurs réaction serait tout autant similaire face à une connaissance qu’ils ne comprendraient même pas !…Et en l’occurrence Robur le Conquérant passe pour être un imposteur aux yeux de la gent scientifique.

Le Valet Frycollin et Voyage au Centre de la Terre

Le valet d’Uncle Prudent, est un nègre, écrira Jules Verne, qui ne méritait pas de se trouver au service d’un maître aussi audacieux et très riche,

Celui-ci « était un personnage considérable, et, en dépit de son nom, cité pour son audace. » (Robur le conquérant, chapitre II)

«  (…) Croyez-vous dis- je, que le nombre de ces audacieux fut si grand ?

- Certes, qui hésiterais à conquérir une telle renommée ? Si ce document était connu, une armée entière de géologues se précipiterait sur les traces d’Arne Saknussem ! (…) » (Voyage au centre de la Terre, Chapitre VI)

Existerait – il, une certaine similitude entre les personnages : l’oncle Otto Lidenbrock dans « Voyage au centre de la Terre » et Uncle Prudent dans  « Robur le conquérant » ? Oui il faut le penser car Lidenbrock était aussi un grand et audacieux personnage !

 « Chaque roman de Jules Verne est a lui seul une pièce essentielle d’un immense puzzle qui permettra de mettre en lumière le message que voile ses œuvres… » Nous invitons les curieux à une relecture approfondie de ses œuvres en général…

Revenons-en à Frycollin car il est empreint d’une certaine couardise parce qu’il est semblable à un « poisson frit » et le fait qu’il soit nègre ne veut pas forcement dire qu’il appartiendrait à la culture des  noirs mais plutôt une personne qui rédige anonymement les travaux scientifiques de Uncle prudent... 

Ce valet est poltron comme la lune et par ailleurs comme le soulignera l’auteur, il est dommage que celui-ci ne sache lire dans l’avenir, mais peut être pas si poltron que voudrait-nous laisser le croire l’auteur

Un peu plus loin, on apprendra que celui-ci fut au service d’une certaine famille Sneffel ! Qui aurait du si il n’y avait eu d’éboulements, quitter la ville de Boston pour la suisse ?… Sneffel fait référence au « Voyage au centre de la Terre », dont l’action se situe elle aussi au mois de juin, plus précisément à la fin de celui-ci, dans cette histoire on peut lire qu’en Islande l’un des pics du  « Scartaris » projette son ombre sur l’ouverture d’un cratère pour pénétrer au centre de la terre par le Sneffels! Cette histoire débute sur des inscriptions Runiques; trouvées sur un vieux parchemin qui se trouvait à l’intérieur d’un livre Islandais du XIIe siècle l’Heims-Kingla (La Chronique des Princes Norvégiens qui régna en Islande) de Snore Turleson celles-ci vont conduire les personnages de ce roman sur les traces d’Arne Saknussem un Alchimiste qui a réellement existé car il fut, au XVIe siècle, un des esprits les plus lumineux de son temps, un disciple de l’art des transmutations. Tous les travaux de ce savant furent brûlés sur la place publique !

L’auteur, dans son célèbre roman d’aventure, s’appuyait sur le thème d’une vieille tradition islandaise affirmant que l’alchimiste insulaire Arne Saknussem était parvenu, au XVIe siècle, au centre de la Terre et en serait ensuite revenu. Cependant, de nombreux géologues reconnaissent que certaines portions de notre globe seraient trouées comme un fromage. Cette possibilité aurait permis, dans un lointain passé, à une civilisation de surface de s’aménager, dans les entrailles de la Terre-mère, un refuge sûr. N’oublions pas cependant, que dans la partie de l’Islande où Jules Verne situe son récit, des volcanologues ont découvert voici quelques années de fantastiques tubes de lave pouvant parfaitement être exploités! L’auteur les avait évoqués…

Ces fameuses inscriptions Runiques (Alphabet de Wulfila) en forme de cryptogramme semblent avoir une connotation « méridionale » parce qu’elles sont riches en consonnes.

L’auteur nous dira lui-même dans le chapitre III de Voyage au Centre de la terre, que ce cryptogramme est constitué suivant les proportions  d’une langue du midi ! Verne voudrait-il nous mener du côté des « basques » sur les traces de l’hyperborée ?

Une technologie étonnante !

Dans la description de son appareil (un hélicoptère), que fait Robur à ses hôtes, Jules Verne nous explique que « l’Albatros » est muni de vitrages incassables et que les dits vitrages sont faits en verre dix fois trempés d’après les procédés de l’inventeur Siemens…Vers les années 1816 , les Siemens est une famille d’ingénieurs et d’industriels Allemands originaire de Berlin, dont  Werner Von Siemens fut à l’origine de la première ligne télégraphique entre Berlin et Francfort entre 1848-1849,  et réalisa la première locomotive électrique puis son frère Wilhelm grand métallurgiste qui émigra en Angleterre perfectionna l’élaboration d’élaboration de l’acier, Friedrich le troisième du nom imagina le four à récupérateur de chaleur pour la fonte de l’acier et du verre en 1856.

Cette plate forme de  trente mètres et large de quatre mètres, véritable pont de navire bâti sur une coque en papier dont les feuilles ont été imprégnées de dextrine et d’amidon puis serrées à la presse hydraulique, forme une matière dure comme l’acier. Avec sa  proue en forme d’éperon se déplace à l’aide de trente sept mats sur chacun desquels se trouvent en leurs axes, deux hélices, le font se déplacer à deux cent kilomètres à l’heure. Ces saintes hélices au nombre de soixante-quatorze, font se mouvoir le Flying-boat véritable bateau volant par delà les cieux. Ce fabuleux hélicoptère est entièrement régi grâce à l’électricité ; par un système de piles et  d’accumulateurs, c’était à l’époque de l’écrivain la solution avancée par les frères Tissandier, les colonels Renard et Krebs.

Jules Verne était parfaitement informé des différents essais d’hélicoptères qui se tenaient en son temps et il fut très probablement influencé entre autres par l’hélicoptère imaginé par Ponton d’Amécourt en 1862 mû par une petite machine à vapeur en aluminium à deux cylindres avec chaudières en forme de serpentin qui sans pouvoir prendre son envol, s’allégea de 500 grammes...

Passage sur le Méridien zéro

L’albatros, après avoir quitté les terres de Norvège, continua son voyage vers le sud, comme l’explique l’écrivain, son vaisseau des airs suivait précisément le zéro de longitude qui n’est autre que le méridien de Paris. Il passa donc au dessus de la mer du nord et venait d’atteindre le point de départ du dit méridien zéro, les cotes de France c'est-à-dire la ville de Dunkerque. Puis tel un gigantesque scarabée passait doucement  au dessus de « la ville lumière », Paris.

Il plana à hauteur des grands monuments de la capitale : La boule du  Panthéon, la croix des Invalides, les champs du minaret du Trocadéro jusqu’à la tour métallique (la Tour Eiffel) du champ de Mars  dont l’énorme réflecteur inondait la ville de Paris de lueurs électriques.

« (…) Soudain les fanaux de l’aéronef s’éteignirent, l’ombre se refit autour de lui en même temps que le silence, et la route fut reprise à une vitesse de deux cent kilomètres à l’heure (…) » (Robur le conquérant, chapitre XI)

La description de cette scène est tout à fait celle que feraient des témoins oculaires qui verraient une manifestation O.V.N.I dans le ciel de Paris, Jules Verne nous en fait la pure description dans son chapitre XI, et l’on peut être certain car l’auteur s’informait de la presse internationale tout les jours, qu’il fut informé à un moment ou un autre des phénomène aériens inconnus à l’époque, que l’on nommait Lances de Feu ou bien Flying- Boats.

L’albatros cheminera très probablement jusqu’au dessus de
Rennes-le-Château en effleurant la pique grosse du fameux Mont Bugarach (bien connu pour ses phénomènes ufologiques et autres) en Aude puisque Verne nous dit que l’albatros franchis les Pyrénées et la surface de la Provence.

Le poids des maux et la culture virtuelle

Jules Verne était-il en avance sur son époque ? Parce qu’il su utiliser les balbutiements des nouvelles technologies, les bizarreries de son époque qu’il su s’en servir habilement pour les mettre en scène dans certains de ses romans ?
C’est peu être vrai après tout qu’il n’y a rien d’autre derrière l’auteur qu’un très grand génie de la plume.

Mais dans ce cas pourquoi ? L’auteur aurait-il été coopté par une loge qui était situé passage Pommeray de Nantes (1846) et surtout dans quel but les initiés qui en faisaient parti (probablement des frères de lumière) lui auraient-ils apportés toutes les informations que l’on retrouve dans la plupart de ses romans sous la forme de métagrammes, anagrammes ou cryptogrammes, si cela n’avait pas été fait dans le but de véhiculer un savoir afin qu’il ne se perde pas dans les méandres de l’hypnose humaine ? Surtout que l’on retrouve également dans ses écrits de nombreux rites initiatiques F.’.M.’. Mis en scène habilement eux aussi, notamment dans « Voyage au centre de la Terre ou les Indes Noires »…

Nous pensons très sérieusement qu’il n’y a jamais eu rien de fortuit aux écrits de Jules Verne,  car, il y’a effectivement quelque chose de très important derrière l’auteur !

Il y ‘a eut de son temps des gens qui œuvraient pour un savoir …

Osons nous poser la question, dans une société comme la notre ou bien tristement tout est fait pour que les gens se posent le moins possible de questions.
Force est de constater que nous sommes en pleine contre initiation !

Existe t-il un d’autres facteurs de savoir comme Verne et l’équipe
du chat noir ? ...

Vu ce que distillent nos programmes télévisés et nos ondes FM, nous sommes bien mal parti ! Actuellement la culture ressemble un navire en perdition !...

Qui est Robur ?

 « Qu’est-ce que Robur ? Le saura-t-on jamais ? (…)» (Robur le conquérant, chapitre XVIII)

Dans son récit d’aventure  l’écrivain est avare de renseignements concernant son personnage et se fera même très évasif sur, « l’ingénieur Robur ».

On ne sait d’où il vient et qui il est vraiment ? On connaît juste son âge,
40 ans. Verne écrira 

« (…) tantôt Robur était un ancien Ministre de la République Argentine, un chef de l’amirauté, un Président des Etats-Unis mis à la retraite, un général Espagnol en disponibilité, un vice Roi des  Indes qui avait recherché une plus haute position dans les airs. Tantôt il possédait des millions, grâce aux razzias opérées avec sa machine et il était signalé à la vindicte publique. Tantôt il s’était ruiné à confectionner et serait forcer de faire des ascensions publiques pour rattraper son argent (…) » (Robur le conquérant, chapitre XIII)

L’auteur sans pour autant dévoiler la véritable identité de son personnage nomade, va, dans son chapitre nous mettre un peu plus sur la voie :

« Quand à la question de savoir s’il s’arrêtait jamais quelque part, non ! Mais il avait l’intention d’aller dans la lune, et, là, s’il trouvait quelque localité à sa convenance, il s’y fixerait. » (Robur le conquérant, chapitre XIII)

Sous le ton ironique que prend la plume de l’écrivain, on apprend que  Robur pourrait aller se fixer sur la Lune et qui d’autre qu’une intelligence extra-terrestre pourrait à l’époque ou Verne situe l’action de son roman, voyager dans l’espace pour aller dans la lune ? Car n’oublions pas que nous sommes à une période (1886) ou les ballonistes sont en lutte entre le plus léger et le plus lourd que l’air ? Verne enfoncera le clou plus profond quand il fera dire à Robur que :

« Le progrès n’appartient pas aux aérostats, citoyens ballonistes il est aux appareils volants. L’oiseau vole, et ce n’est point un ballon, c’est une mécanique ! »
(Robur le conquérant, chapitre III)

« (…) On le sait aujourd’hui .Robur c’est la science future, celle de demain peut-être. C’est la réserve certaine de l’avenir. » (Robur le conquérant, chapitre XVIII)

A la fin du roman

Toute cette histoire se soldera par la destruction de l’Albatros car celle-ci est due à la machiavélique vengeance de  Uncle Prudent et Phil Evans qui lors de leur évasion sur l’île Chatam en profitèrent pour placer un explosif avec une mèche à retardement pour faire exploser la cabine qu’ils occupaient sur l’aéronef et il ne fera aucun doute qu’ils le firent par acte de jalousie parce qu’un inconnu sans aucune notoriété, un être doué d’une intelligence bien supérieure aux gens de la haute, avait trouvé le moyen de se déplacer à grande vitesse dans les airs, alors que les ballonistes ne savaient pas encore maîtriser les ballons dirigeables.

La fin du roman finira par un sauvetage alors qu’ils se trouvent en difficulté dans les airs, « Uncle Prudent et Phil Evans » à bord du géant de Nadar, le dirigeable Go a Head. Robur le conquérant viendra leur porter secours dans son Albatros reconstruit à neuf, tel le Sphinx qui renaît de ses cendres. Cet acte démontre combien Robur est un être intelligent et combien l’homme est vaniteux et cupide car il aurait pu se venger des ballonistes en harponnant les six mille mètres cubes du  Go a head en le perçant avec la  proue de l’Albatros en forme de dard mais il n’en fut rien…

« Je pars donc, et j’emporte mon secret avec moi. Mais il ne sera pas perdu pour l’humanité. Il lui appartiendra le jour où elle sera assez instruite pour en tirer profit et assez sage pour n’en jamais abuser. Salut citoyens des Etats-Unis, salut ! »

(Robur le conquérant, chapitre XVIII)

Le très grand Jules Verne s’était assombri vers la fin de sa vie parce qu’il avait idéalisé la sagesse des hommes au-delà d’un roman…

 

 

Guy Tarade et Christophe Villa-Mélé©

Illustration graphique Christophe Villa-Mélé

 

 

Bibliographie

 

- Des Anticipations de Jules Verne aux réalisations d’aujourd’hui des Auteurs A.Jacobson et A.Antoni dans la collection – la France vivante - J de Gigord éditeur – Paris 1934.

- La vie de Jules VERNE par Daniel COMPERE, centre de documentation du Musée Jules VERNE – 1978.

- Le surprenant message de Jules VerneFranck MARIE – Editions Vérités Anciennes - S.R.E.S – 1981 / et autres informations diverses.

- Voyage à travers Jules VERNE d’Olivier DUMAS Président de la société Jules Verne – éditions Stanké – Québec (Canada) 2000.

- Le 28 juillet 1999 de Guy TARADE et Alexandra SCHREYER – éditions Ramuel – Paris 1998.

- Jules VERNE, initié et initiateur de Michel LAMY – éditions Payot documents – Paris 1984.

- Tel que c’était prévu (24/04/61)

Le grand test secret de Jules VERNE (14/12/62)

Jules VERNE le divin magicien (04/09/64)

De Jules VERNE aux extraterrestres (20/12/67)    

Comment Jules VERNE vient de tracer dans l’espace et le temps le destin de l’homme avec Apollo 8 et les Soyouz 4 et 5 (1968-1969).

Des Auteurs Alfred RENOUX et Robert CHOTARD – édités à compte d’auteur.

- Les cahiers de l’Herne,  4e trimestre – 1974 -  l’éternel Adam et l’image des cycles par Jean ROUDAUT.

- Europe revue littéraire mensuelle, « Jules VERNE », Novembre Décembre 1978 – 56e année- N° 595-596.

- Toutes les œuvres de Jules Verne collections : Hetzel, Hachette et livre de poche.