VOYAGE AU PAYS DE LA MORT…

06/05/2017 09:48

Introduction

C'est un sujet aussi vaste que le firmament, car depuis la nuit des temps qui se perd entre le tic et le tac de la grande horloge de l'univers, le temps n'a de valeur que pour l'être humain qui ne cessera jamais de déterminer une barrière bien établie et d'en préciser un point de départ et d'arrivée afin d' expliquer un fait inexplicable, devenu explicable uniquement par ses propres convictions qui, souvent, ne s'appuient que sur des métaphores.

La mort serait-elle une farce ? Il est bien probable que nous ne le sachions qu'en la côtoyant de près afin de déterminer si effectivement il y a bien quelque chose qui nous attend après celle-ci.

Autant qu'un jour nous percerons certains mystères, voire repousser les limites de la mort elle-même, mais jamais nous ne serons capables de quantifier le potentiel d'escroqueries qui c'est enraciné ici bas sur terre ! Mais cela est un autre sujet et, froidement, revenons à notre thème plus terre à terre… et de préférence allons-y en grandes pompes…

1 - Décédés à faire la lumière

 Qu'est-ce que la mort ? Selon toute logique, l'après-vie. Oui, mais quelle après-vie ?

Pour nombre d'entre nous, la mort est une cessation complète et définitive de la vie, et pour d'autres, il s'agit d'un passage vers une nouvelle réincarnation où, pour certains, au terme de sept karmas de vie terrestre, l'être peut atteindre la perfection par la purification de son âme et devenir une entité qui appartiendrait au monde spirituel qu'est l'astral. Le monde de l'invisible en quelque sorte, avec lequel certains vivants auraient la possibilité de communiquer, autrement dit les psychomètres (médiums, voyants).

Pour les cathares manichéens, leur instruction spirituelle les avait amenés à un dualisme évident : la notion de bien et de mal. Pour acquérir cette dernière, il leur fallait savoir ce qu'était la vie terrestre : un passage obligé, une nécessité de conduite pour se libérer des contraintes du matériel, et repartir - après la mort - vers un " autre plan" . Le royaume des morts a toujours exercé pour nombre d'auteurs et d'écrivains une fascination, et il est vrai que, toute vêtue de noire, en balançant sa faux, elle n'incarne pas l'optimisme. Mais c'est une image représentant une jonction de route…

La mort n'est point une fatalité… La mort est un passage d'un monde à un autre, qui n'a absolument aucun rapport avec une fable nommée " le paradis "  et encore moins de rapport avec un hypothétique " enfer " (bien que parfois, sur cette planète, il est à se demander, au regard de certaines gens ou évènements, si toutefois nous ne sommes pas en train de vivre un purgatoire ?)… Et comme le montre la lame de tarot qui ne porte pas de chiffre (la mort), le cycle de toute vie passe par une transformation : une transmutation.

Gardons-nous d'oublier que c'est l’Eglise qui a complètement faussé notre image de la mort. Pour elle, la menace de l'enfer a marqué le psychisme de centaines de générations.

Que cela peut-il bien faire que telle ou telle personne croit ou ne croit pas. Dieu a crée l'homme à son image, donc l'homme est dieu, un point c'est tout ! Dieu est une énergie universelle qui a ses côtés blancs et noirs. Il est le bien et le mal qui émanent de notre pensée. Si nous ne pensions pas, Dieu n'existerait pas, et par la force des choses, nous non plus. Paradoxalement, certains ont besoin de Dieu pour vivre, et Dieu de nous pour être…

En attendant, la fin du monde (qui n'a aucun rapport avec " l'Apocalypse " qui, rappelons le, signifie " révélation "), est le passage d'une ère à une autre. Donc, rien à voir avec les hérésies savamment distillées par l'Eglise depuis des siècles afin de contrôler les plus simples. Cette fin du monde entraînera absolument tous les êtres dans le même bateau, qu'ils soient bons ou mauvais, riches ou pauvres, et Dieu n'a absolument rien à faire dans cette histoire… Il ne sera pas là pour juger ou pardonner, puisque nous sommes tous des Dieux.

2 - La mort d'Hiram-Abif, Maître architecte

" Son histoire se situe à l'époque du roi Salomon (970-931 avant J.C), il fit édifier un temple immense à la gloire de Yhave, et ainsi donc concrétiser le projet de son père David. Il fit appel à de nombreux ouvriers qui furent placés sous la direction du Maître architecte " Hiram-Abif. Celui-ci pris connaissance des plans tracés par la main même de l' Eternel, et organisa le travail avec beaucoup de rigueur.

Trois compagnons rongés par l'ambition complotèrent contre Maître Hiram, et décidèrent de lui arracher le mot de " Maître ". Un soir, ils guettèrent la venue d'Hiram, qui procédait à l'ultime inspection du chantier avant de prendre du repos. Hiram entra par la porte d'occident puis, son examen achevé, tenta de sortir par la porte du midi. Là, il se heurta au premier compagnon qui lui réclama le mot de " Maître " (le titre de Maître).

" C'est impossible, lui rétorqua Hiram, se sont les Maîtres qui accordent et non les compagnons qui exigent ".

" Vous ne passerez pas tant que vous ne m'aurez pas donné le mot de Maître, de gré ou de force ", repris le compagnon.

Comme l'architecte tentait de la persuader que de telles menaces étaient inutiles, le compagnon lui asséna un coup de règle sur l'épaule. Il tenta de s'enfuir et se précipita vers la porte du nord où l'attendait le second compagnon qui lui porta un coup de pince à la nuque. Chancelant, Hiram essaya de sortir par la porte de l'orient. Le troisième compagnon lui demanda une dernière fois le mot. Devant le refus d'Hiram, il fut pris d'une violente colère et le tua d'un coup de maillet au front. "

Arrêtons-nous un instant sur cette histoire qui, à première vue, nous semble être dramatique puisqu'elle n'a d'autre aboutissant que la mort du Maître.

Qui sont les coupables ?  Les compagnons ou bien Maître Hiram ? Et bien, paradoxalement, l'initié doit tuer l'initiateur. Philosophiquement, nous pourrions dire que le maître, ayant achevé son grand œuvre matérielle et spirituelle, doit passer la main. Mais de toute évidence, il restera toujours le maître, donc le moteur immobile dans l'âme des compagnons, puisqu'ils perdureront ce qu'ils ont appris et transmettront, à leur tour, tout leur savoir… Mais alors, me direz-vous, pourquoi tuer le maître ? Nous répondrons que la mort c'est la vie, et que chacun ayant accompli ce qu'il avait à faire dans sa vie terrestre est de l'eau apportée à la grande roue du moulin des cieux, qui moud le blé de la connaissance qui fait avancer l'humanité.

Nous pensons sincèrement que la vie a plusieurs stades d'évolution. Même après la mort, peut-être devenons-nous une partie du moteur de pensées de l'être humain ? Peut-être devenons-nous son inspiration ?

Oscar Wilde disait que  la mort et la vulgarité étaient les deux choses qui soient inexplicables, et nous sommes tentés d'ajouter que la vulgarité incarne bien la mort psychique de nombreux être, ce qui rend l'inexplicable encore deux fois plus troubles….

Malgré le tabou qu'elle constitue, la mort nous invite à réfléchir.

" La mort : un état, une condition également. Non pas celle de l'absence uniquement par rapport à ceux qui restent, mais bien la condition de passant qui traverse un miroir d'épreuves, pour se retrouver dans celui de l'inconnu. Quel est cet inconnu ? Est-ce vraiment un monde impénétré et impénétrable ? Sommes-nous tellement ignorants de ce lieu où l'érèbe nous reçoit un temps afin de méditer sur notre vécu… C'est également un retour en soi. Accepter sa propre mort ".

L'auteur de ces mots, Jacques L..., a su retranscrire sur sa planche les principes même des morts telles qu’ils sont contenus dans l’arbre de vie, celui-là même qui recouvre le tombeau d’Hiram.

L'être humain est le symbole parfait de l'esprit prisonnier de la matière, puisque le corps humain ne peut fonctionner sans notre esprit. L'esprit, donc notre propre " moi ", lui donne des directives pour se lever et marcher, pour se mouvoir. Notre " moi " est le conducteur de son " véhicule ", c'est à dire l'enveloppe charnelle que constitue le corps humain.

En termes clairs, notre esprit (ou corps étherique), est prisonnier de son propre tombeau ! Mais alors, au bout du compte, qu'est-ce que la mort peut bien signifier ? Le terme employé est-il le bon ?

Nous laisserons au lecteur le soin de s'interroger lui-même sur ces questions.

3 - L'expérience de la mort

Bon nombre de personnes ont vécu une " N.D.E " (Near Death Experiment / Expérience de Mort Rapprochée).

Il semble que le scenarii soit identique pour ces personnes dites " mortes cliniquement ", qui sont revenues à la vie et qui ont pu nous rapporter le fruit de leur expérience vécue au bout du tunnel.

En règle générale, dans les témoignages " N.D.E", on retrouve les mêmes sensations : l'impression d'être comme emporté au travers d'un tunnel au bout duquel jailli une extraordinaire lumière, la perception d'un bourdonnement (du genre sonnerie) qui va en s'accentuant, l'impression d'aller à une vitesse folle pendant l'ascension du tunnel qui semble dépourvu d'air, l'impression d'être apaisé, de voguer dans une très grande quiétude…

Des gens se sont vus sur la table d'opération en train d'être ranimé par les chirurgiens, ou d'autres ayant eu un grave accident de la route se sont regardés en train de mourir. Certaines personnes, qui jamais n'auraient donné ne serait-ce qu'un centime à un pauvre malheureux dans le besoin, se sont retrouvées changées du tout au tout après avoir vécu une "N.D.E". Dans bien des cas, elles sont devenues " autres " et d'une débordante générosité.

Ce qui prouve, une fois de plus, que le " matériel" est éphémère et que finalement le " spirituel " est le vrai sens de la vie et surtout le plus fort !

Bien sur, nous ne pourrons pas changer les infrastructures économiques qui régissent notre système mondial, mais nous pouvons, fort heureusement, évoluer vers une autre forme de pensée et ainsi acquérir bien plus de spiritualité, et pourquoi pas, nous passer du " système " en des temps futurs, vivre " d'amour et d'eau fraîche", de troque, et surtout s'aimer enfin !

" Vivre d'une vie intense et variée, d'entretenir par notre action morale cette source de vie qu'est l'univers, pour, en mourant, savoir qu'après nous la vie continuera sans nous mais peut-être un peu par nous " .

4 - Les morts tibétains et égyptiens

Dans le livre, dont la traduction fut faite il y a plus d'un demi-siècle par le Lama Kazi Dawa Samdup, puis rédigée et publiée par le Docteur Evans-Wentz sous le titre  " Livre des morts Tibétains ", nous apprenons que :

" …le premier état intermédiaire qui succède directement à la mort dépend, pour sa durée, du degré de spiritualité atteint par le défunt avant sa mort. Plus l'homme vivait enfoncé dans les illusions et les souffrances, plus court sera, à l'heure de la mort, le passage à l'état intermédiaire. Plus trouble également sera la lueur de la lumière originelle ! "

Au détour de ces mots, et suivant la tradition tibétaine, il est aisé de comprendre que l'état spirituel, que s’est forgé un être tout au long de sa vie, sera le sens décisif au déroulement de son corps-esprit, soit dans le monde de la lumière, soit dans le monde de l'oubli. Car en lisant le livre des Morts Tibétains, nous nous sommes interrogés sur son sens véritable. Il semble être un manuel très précis sur le moyen de voyager dans le monde de la lumière, " l'astral ", donc le pays des morts, et aux dangers qu'il peut représenter pour le voyageur, non initié, lors de sa décorporations dans ce monde où il pourrait rester emprisonné à cause de ses propres fantasmes.

Le livre tibétain des morts est surtout un ouvrage dédié aux êtres dont la spiritualité est située cinq sphères au-dessus de la notre. Et même si un jour nous accédions à la première d'entre elles, nous ne comprendrions toujours pas ce que nous y faisons.

" … Comme le mort n'a aucun support matériel, et comme son corps est un corps-mental, il lui est très facile de changer ses perceptions, par le fait de ne faire qu'un avec l'univers, Bouddha, et tout ce qui l'entoure " . 

Il est à ce demander si notre perception de la vie ne serait pas liée à un grand problème métaphysique qui trompe nos sens et nous ferait accepter une sorte de virtualité mieux assimilable par notre cerveau, qui ne ferait qu'une traduction sommaire à notre conscient. C'est un peu la substance lumineuse qui éclaire notre esprit lorsque l'on s'aventure dans la dualité de l'ouvrage " Le Livre des Morts des Anciens Egyptiens ".

Ce livre semble avoir la même définition que le Livre Tibétain des Morts, car ne l'oublions pas, le livre des Morts des Anciens Egyptiens est, de prime abord, dédié à la vie et symbolise surtout l'initiation dans un monde parallèle au notre : celui des morts.

Rien que de nommer le nom d'un défunt, c'est lui redonner vie et c'est aussi, d'une certaine manière, franchir le seuil qui mène dans la " Douat " (l'Autre Monde).

" … L'œil de Ré (le soleil),  à l'aube, renaît chaque jour, telle Ouadjet, la déesse cobra de Bouto symbolisant aussi l'œil de Ré, comme Sekhmet et Tefnout, divinités protectrices de la Basse Egypte " .

Le thème de la résurrection dans la " Douat " se fait par une initiation bien précise et les formules contenues dans le Livre des Morts des Anciens Egyptiens permettent en effet d'accéder à celle-ci.

Les étapes (formules) présentent la régénération du mort : " … lorsque l'on coupe le cordon ombilical de N (le défunt que l'on nomme), ce cordon symbolique et invisible qui le reliait à ce qu'il y avait d'impur en lui est extirpé, c'est à dire son propre moi négatif. Avant de s'engager sur le chemin, en direction  de l'île des Justes, il doit atteindre le lac de Maât. La personnification dans l'harmonie cosmique : elle est la force qui maintient le monde dans sa continuité, l'ordre universel. Ainsi est-elle devenue  la déesse de la justice et de la vérité. Elle est représentée sous la forme d'une femme portant sur la tête une plume qui est son symbole. "

Cette déesse gardienne des sanctuaires, de par son symbolisme de la plume est bien entendu à rapprocher du " peseur des âmes ", le Saint Michel de la scène du jugement dans la mythologie égyptienne.

Anubis, celui qui est sur les montagnes de la chaîne occidentale où se trouvent les demeures des morts, est souvent représenté tenant une balance à la main : d'un côté le cœur, et de l'autre la plume qui est représentative de l'âme du défunt : un équilibre doit s'établir entre les deux plateaux.

La chapelle des Saints Anges peinte par Eugène Delacroix à Paris, en l'église de Saint Sulpice a beaucoup à nous apprendre sur le symbolisme de la vie. Entre le  " Combat de Jacob " *, et " Héliodore chassé du Temple ", l'on peut découvrir " Saint Michel terrassant le dragon (le diable) ". Ce Saint Michel de l'apocalypse  de Saint Jean terrasse ni plus ni moins que son propre moi négatif, représenté sur la toile de Delacroix par l'Impur. Il est évident que de nos jours, il faut avoir une certaine force d'esprit pour ne pas sombrer dans la déchéance la plus totale bien que certains chemins de la vie y soient de jour en jour de plus en plus propices.

Mais, vous l'avez compris, au travers de ce paragraphe consacré aux morts tibétains et égyptiens, l'idée principale est que pour les anciens la " mort " en somme représentait " une seconde naissance " - initiatique certes, puisqu'elle se déroule dans un monde vibratoire différant mais parallèle au notre - et jusqu'à preuve du contraire, les anciens avaient accès au monde des morts puisqu'ils y accompagnaient leurs défunts, et qu'au travers de leur livre dédié à ceux-ci, ils nous laissent les clefs qui nous permettent d'accéder au royaume des ombres, donc à celui de la vie…

* Cf notre précédent article : " Les contes de Bugarach "

5 - En conclusion

Nous n'avons que des suppositions face à ce monde parallèle ; nous n'avons rien de concret et aucune preuve de la véracité des " N.D .E " ou des " écrits anciens dédiés aux morts ", car il faut bien l'avouer, tout cet édifice ne repose absolument que sur des " si " ou des " il est dit que …"

Le pire dans toute cette histoire, c'est que nous n'avons pas la moindre preuve d'évoluer dans un monde réel, et encore moins d'être à l'image que notre cerveau interprète lorsque l'on se regarde dans un miroir. Est-il pensable d'imaginer que notre monde (donc hypothétiquement celui des vivants) soit comme la lumière d'une étoile éteinte depuis des siècles, parvenant au monde des morts, par conséquent visible pour eux. Pour nous, vivants d'un mode parallèle, l'inverse nous serait donc inaccessible puisque le monde des morts serait celui de la vie donc, lui, bien réel.

Même si cette thèse à dormir debout paraît des plus fantaisistes, elle n'a d'autre intérêt que de faire réfléchir celui qui s'interroge sur son " être ".

Le fantôme est sûrement bien réel, mais pour qui ? Vous ? Ou vous pour lui ? Le problème quant à lui reste entier ou. Où peut-on situer la ligne qui sépare la vie de la mort ? C'est peut-être à cet endroit que se situe la farce !

La réponse se trouve peut-être dans un ouvrage de Malraux: " tout homme est fou, mais qu'est-ce qu'une vie humaine sinon une vie d'efforts pour unir ce fou à l'univers " ; et une autre citation (dans La Mort d'un Grec) qui complète celle de Malraux " … un homme qui ne se pose jamais la question de savoir d'où nous venons, où nous irons après notre mort et ce que nous faisons ici bas, est un homme mort" .

Nous croyons très sincèrement que la question est primordiale : que faisons-nous ici bas ? Où se situe le début de la fin d'une vie ? Pourquoi ne pas considérer que l'homme soit un microcosme ayant des cycles de mutations et qu'au bout du compte il fasse partie intégrante du macrocosme.

Deux cas de figures se présenteraient alors :

la mort n'existe pas, sauf bien entendu celle de notre enveloppe physique

si l'homme est Univers, il est Dieu.

Nous finirons cet article sur une merveilleuse citation de Antoine de Saint-Exupéry
" … on s'élargit par la découverte d'autres consciences…"

 

Guy Tarade et Christophe Villa-Mélé©

Infographie par Christophe Villa-Mélé

 

 

Bibliographie

- Définition du Petit Larousse Illustré - Edition 1997

- Lumière sur les Cathares - Roger Antoni - Editions Alixe - 1997

- La Franc Maçonnerie - Christian Jacq - Les Enigmes de l'Univers - Editions Robert Laffont - 1975

- La mort d'Hiram, le corps tombeau, le corps cristal - Jacques L... - Travaux personnels

- L'au-delà - François Grégoire - Presses Universitaires de France - Que Sais-Je ? (citation de Guyau - page 13) - 1970

- Le Livre Tibétain des Morts - Bardo-Thödol - Editions Albain Michel - 1981

- Le Livre des Morts des Anciens Egyptiens - Editions du Cerf - 1967