Fantômes : des preuves volontairement oubliées les fantômes n’existent pas, les contacts avec le monde invisible doit changer de nom.

10/05/2015 08:14

Le samedi 1er juillet 1989, un attentat à l’explosif endommagea gravement la tombe
d’Allan Kardec, au cimetière du Père Lachaise, à Paris.

Un courageux correspondant anonyme revendiqua quelques heures plus tard cet acte glorieux, au nom du mouvement pour la suprématie de la raison...Lors de l’occupation nazie de notre pays, les S.S. envoyèrent dans les camps de la mort de pauvres innocents dénoncés par des lâches du même acabit !

Léon-Hyppolite Rivail, dit Allan Kardec, le père du spiritisme  en France, est né le 9 octobre 1804, à Lyon, rue Salu. Cet homme érudit, il était directeur d’un institut pédagogique, rue de Sèvres, composa deux ouvrages dans lesquels il exposait sa doctrine.
 Le Livre des Esprits  et  Le Livre des Médiums  figurent encore dans toutes les bonnes bibliothèques  spirites. Rivail prétendait être la réincarnation d’un ancien druide, d’où son nom Allan Kardec.

Âmes et fantômes...pourquoi pas quantas ?

Bien avant le spiritisme tel qu’on le pratique et qu’on le comprend aujourd’hui, existait le christianisme. Or nous savons que cette religion est, en quelque sorte fondée sur la survie de l’âme, comme l’était la religion égyptienne. Il est donc normal que les catholiques cherchent à savoir si le monde des vivants peut entrer en communication avec celui des morts.

Le révérend père Jésuite Herbert Thurston, qui étudia des dizaines de cas d’apparitions de fantômes, estime lui, avec la sagesse qui caractérise son ordre, que toutes ces manifestations sont certainement dues à des forces naturelles inconnues que nous ignorons au même titre que les Romains ignoraient l’électricité.

Un fait est sûr : même si l’on ne croit pas aux fantômes, on redoute leur présence !

Si le spiritisme a beaucoup moins d’adeptes de nos jours, qu’il en a eu dans le passé, c’est certainement parce que ceux qui le pratiquent, n’ont pas su l’épurer des inévitables scories qui s’attachent à ses manifestations parfois déroutantes.

Une frontière inviolable délimite les territoires du royaume des morts et l’espace des vivants.  Cette frontière n’est peut-être qu’une question de fréquences. Les vrais médiums, ceux qui ne trichent pas, sont de véritables canaux qui syntonisent avec des intelligences autrefois incarnées.

Depuis quelques années, ces récepteurs accordés, prétendent également recevoir des messages émis par des entités extraterrestres...

La science officielle se refuse à prendre en considération la possibilité d’établir des relations entre vivants et désincarnés. Au pays de René Descartes en particulier, on reste sceptique sur tout et peu curieux sur des faits qui dérangent l’ordre établi par certains Mandarins  trônant depuis des lustres sur des sièges non éjectables. Hélas !

Charles Fort, l’auteur du célèbre Livre des Damnés, disait en parlant des faits maudits :
“ Toute sorcellerie a peu d’adeptes et d’innombrables adversaires jusqu’au jour où bien établie, elle change de nom .”

Preuves à conviction que les scientistes ont toujours refusé de voir !

Un Missionnaire apostolique français, le R.P. Jouët, fonda à Rome, à la fin du siècle dernier, le Musée des Âmes du Purgatoire, que l’on peut toujours visiter au n° 12 du Lungo Tevere Prati.

Comment cet homme d’Église, peu enclin à croire aux manifestations de l’au-delà, en vint-il à consacrer sa vie aux âmes en souffrance du purgatoire, en un mot aux REVENANTS ?

L’histoire mérite d’être contée.

Le 15 septembre 1897, alors qu’il se recueillait dans l’église du Sacré Coeur à Rome, le R.P. Jouët vit soudain la tenture qui ornait un tableau représentant la Vierge s’enflammer sans raison apparente. Le sinistre fut insignifiant , mais, par on ne sait quel prodige, il eut des effets surprenants. Les assistants remarquèrent que le feu n’avait absolument pas dégradé les couleurs du tableau, pourtant sensibles à la chaleur. Quant au missionnaire, son étonnement augmenta lorsqu’il découvrit, sur le mur léché par les flammes, la silhouette tourmentée mais très nette d’un homme; elle paraissait empreinte d’une très grande tristesse. Le prêtre vit dans cette image dessinée miraculeusement par des flammes qui ne brûlaient pas , toute la douleur des âmes en peine : le reflet des souffrances  du purgatoire.

La commisération du saint homme pour ces esprits tourmentés s’amplifia, et le R.P. Jouët décida de partir à la recherche, à travers le monde, de toutes les traces que ces revenants de l’au-delà avaient pu laisser ici-bas depuis l’abandon de leur enveloppe charnelle.

Esprit précis pour ne pas dire mathématique, il élimina ce qu’on pourrait appeler les apparitions simples, celles qui n’avaient laissé aucune trace sensible de leur manifestation.

280 preuves irrefutables

Le R.P. Jouët est mort en 1912 après avoir réuni 280 pièces à conviction sur les revenants de l’au-delà. Du fait de la méthode fort scientifique à laquelle il eut recours, le musée qu’il créa présente aux visiteurs des documents rassemblés avec le maximum de précautions, ce qui exclut  à priori   la tromperie et la supercherie.

Les éléments offerts à l’investigation des amateurs de mystère permettent de constater que tous les faits enregistrés par ce détective de l’Invisible sont étrangement semblables et que les traces laissées par les âmes en souffrance se présentent, dans la majorité des cas, sous la forme d’une empreinte de main plaquée sur un objet ou un vêtement. Mais ces empreintes ont une particularité; elles sont identiques à celles que pourraient laisser des mains de FEU.

Deux cas parmi tant d’autres

En 1873, Louise le sénéchal rendait le dernier soupir dans sa petite maison  de Ducey ( Manche ). Avant de quitter notre vallée de douleurs, elle avait fait promettre à son époux qu’il ferait dire trois messes, et, le 7 mai 1873, après quelques jours au cours desquels l’habitation familiale était devenue le théâtre  de faits mystérieux, les portes se fermaient seules, des bruits résonnaient dans les murs et les placards, Louise le Sénéchal, dont le corps brûlant comme de l’étoupe, apparut à son mari pour lui reprocher son oubli.

Le pauvre homme tenta de se justifier, affirmant que, si les messes n’avaient pas été dites, seul le manque d’argent en était la cause.

- “ Demande à notre fille de payer monsieur le curé, ordonna la défunte.”

-” Jamais elle ne voudra me croire si je lui dis que tu es venue les réclamer,

répondit Le Sénéchal “.

-” Si, parce que je vais te laisser une preuve de ma visite “.

 La revenante avança la main pour toucher le bonnet de nuit de son mari . L’empreinte brûlée de ses doigts s’imprima sur la coiffe de coton aujourd’hui pieusement conservée à Rome.

Cette nuit là, les voisins de Louis le Sénéchal virent une forme embrasée  traverser le jardin de la maison et s’élever dans le ciel.

L’Église se méfie à juste titre, des faits que la science ne peut expliquer, et ses représentants à l’instar de saint Thomas , ne croient, en principe, que ce qu’ils voient. C’est sans doute pour cette raison que le brave curé d’Ellingen, près de Metz, accueillit avec scepticisme en 1815, Marguerite Demmerlé venue lui confier qu’une femme qu’elle ne connaissait pas était apparue dans sa ferme, et que, terrorisée, elle avait constaté qu’une grande tristesse se lisait sur le visage de l’apparition.

Le prêtre confessa Marguerite et lui donna la communion, en lui recommandant de ne plus avoir peur.

Rentrée chez elle, la fermière se trouva face à face avec l’inconnue surgie d’un autre monde. Suivant les conseils de son curé, elle s’approcha de l’apparition et lui demanda ce qu’elle semblait chercher et  pourquoi tant de douleurs marquaient ses traits.

L’inconnue lui révéla alors qu’elle était sa propre belle-mère, morte en couche trente ans auparavant. On constatera ici, que “ notre “ temps n’a aucune prise sur les désincarnés.
Ces derniers se manifestent que lorsqu’ils découvrent un canal  apte à la communication .
Dans le cas présent, Marguerite Demmerlé fut cette  fréquence accordée .

La défunte désirait qu’un pèlerinage, suivi de deux messes pour le repos de son âme, furent effectués au sanctuaire de Notre-Dame de Marienthal.

La famille réalisa le voeu de la morte. Quelques jours plus tard, cette dernière rendit une ultime visite à sa bru, pour la remercier, et lui confia que Dieu l’avait maintenant appelé au ciel.

Comme on s’en doute, l’autorité religieuse avait suivi toute l’affaire avec beaucoup de prudence, et le curé d’Ellingen avait suggéré à Marguerite, au retour du pèlerinage, de demander à sa belle-mère un signe de son passage, si toutefois elle revenait...

La fermière demanda donc à la revenante la preuve en question. La défunte eut un geste de tristesse , puis elle posa doucement la main  sur la traduction allemande  de  l’Imitation de Jésus-Christ  que la jeune femme était en train de lire. Ses cinq doigts marquèrent comme un stigmate de feu la double page du livre qui figure lui aussi, dans les archives du musée du 12 Lungo Tevere Prati.      

On reste un peu surpris, de constater, que jamais, des investigations scientifiques poussées n’aient été effectuées sur ces troublants témoignages matériels.

Et si les morts se vengeaient ?

Les 280 témoignages du musée des Âmes du Purgatoire révèlent que les marques ardentes, laissées par les mains de feu des revenants sont légions. Ceci nous pousse à nous interroger sur certains cas de combustions spontanées.

L’histoire qui va suivre aurait mérité une enquête policière. Les investigations nous auraient certainement livré bien des surprises.

Solide Espagnol de la région de Murcia, notre ami Carlos Lopez ne croyait pas aux fantômes, et les diableries de l’autre monde constituaient pour lui des dépouilles de Polichinelle à ranger dans le tiroir des souvenirs de son enfance. Mais, une nuit du mois d’octobre 1968, le souffle glacé de l’Invisible lui perça la peau et les os, modifiant pour toujours son opinion sur les choses du royaume des morts.

Revenu dans son pays natal après de longues années passées en France. Carlos avait, ce soir là, rendu visite aux siens, et il regagnait la vieille maison de sa soeur, lorsque, dans la nuit épaisse, une  présence”  lui emboîta le pas. Peu enclin à s’en laisser compter, Carlos se retourna brusquement, prêt à faire face à celui qui le suivait. Il ne vit personne derrière lui, mais une terrible sensation de peur et de froid le fit trembler, cependant que son coeur battait à l’accéléré. Il courut presque pour rejoindre sa demeure, toujours certain d’être suivi par une entité invisible qui le menaçait.

Carlos s’engoufra dans le havre salvateur, claquant derrière lui l’énorme porte en bois.
De l’autre côté de l’huis, une voix lui cria :

“ Tu as eu de la chance...”

 Au même instant, un énorme coup faisait vibrer le battant de chêne. Réveillée en sursaut, sa soeur lui demanda les raisons de ce vacarme et la cause de son profond trouble. Ce dernier lui expliqua les terribles et angoissants moments qu’il venait de vivre. La femme se signa et tous deux passèrent le reste de la nuit, épiloguant sur les causes de cette manifestation, peut être en rapport avec la guerre civile de 1936, où Carlos avait combattu.

Le lendemain  matin, lorsque qu’il ouvrit la porte de la maison,  une main de feu  était imprimée dans le bois, lui prouvant que son  “ cauchemar éveillé “  était plus qu’une simple illusion des sens.

Les enquêtes du R.P. Jouet et l’inexplicable aventure survenue à Carlos nous remettent en mémoire les faits maudits cités par un maître de l’étrange, George Langelan.
Dans ses célèbres rubriques, Langelan rapportait des cas de combustions spontanées, réduisant totalement en cendres des créatures humaines, à l’intérieur de pièces entièrement closes.

Le plus connu de ceux-ci est certainement celui qui coûta la vie à Mme Reeser, une solide américaine de 80 kilos, dont on ne retrouva que 5 à 6 kilos de résidus.

Seul son pied gauche, et quelques vertèbres n’avaient pas été entièrement consumés.
Les détectives qui participèrent à l’enquête et le médecin légiste, le professeur Wilton Forgman, de l’université de Pennsylvanie, avouèrent que jamais ils n’avaient vu un crâne aussi réduit par le feu ni, excepté dans un crématoire, un corps si complètement carbonisé.

Des cas analogues ont été signalés des dizaines de fois et l’on peut se demander si les 
“ Âmes du Purgatoire “ chères au R.P. Jouet ne se transforment pas parfois en vengeresses de l’au-delà.

Une tentative d’explication

Pour qu’une entité puisse se manifester après la mort, il est nécessaire qu’elle jouisse au moins d’un corps énergétique.

Dans la Première Épître de Paul aux Corinthiens ( 15-44 ), le disciple du Christ assure:
“  Il existe un corps physique et il existe un corps spirituel .”

Tout croyant doit donc admettre que la mort du corps physique n’est pas la fin totale et définitive de l’être humain, et qu’à la matière survit un quantum d’énergie.

Charles Lancelin a tenté, dans ses études expérimentales de psycho-physiologiques, de définir la substance de cette énergie, sa forme et ses propriétés. Il écrivait dans son remarquable ouvrage ,” L’âme humaine “   ( Durville Éditeur ) :

 “ Pour que le corps commence à vivre, pour que cette vie dure et se manifeste, il faut que son agrégat  vital et instrumental contienne en soi un agent d’impulsion qui le mette et l’entretienne toujours en acte : - cet agent, c’est son principe vivifiant; c’est en dernier ressort, cette partie totale que nous appelons âme vitale ( double éthérique ). Le corps par rapport étant un instrument, l’action  que cette âme exerce dans ce corps et par lui, est une action organique constituant dans l’actualisation de cet instrument par l’âme même.”

NOTA : En 1910, Hyppolite Baraduc, un chercheur français, tenta de photographier l’âme humaine quittant le corps physique. Quinze minutes après la mort de sa femme, il obtint un cliché sur lequel on distinguait le double psychique, une sorte de nuage blanc qui sortait du cadavre.

L’âme humaine a des pouvoirs encore insoupçonnés. Elle domine le monde matériel et peut s’échapper de son corps dans le sommeil ou l’extase. Des dizaines de milliers de témoignages confirment qu’après la mort, ceux que nous nommons les  esprits  ont encore la possibilité de jouer sur la matière !

 

Guy Tarade et Christophe Villa-Mélé©

Montage infographique pour illustrer l’article Christophe Villa-Mélé