Les clés lumineuses et étranges des écrits sacrés a propos d’un texte biblique

28/07/2016 08:49

Parce que la pensée binaire permet à l’homme de diviser le monde ne deux portions  opposées et non complémentaires, l’histoire même  de l’humanité n’a été qu’un long bain de sang. La religion, la politique et les sentiments n’ayant d’autre possibilité que le bien et le mal, le oui et le non, la haine et l’amour, depuis l’aube du monde  toute notre évolution a été faussée douloureuse et détournée.

La civilisation judéo-chrétienne qui domine l’Occident depuis plus de deux mille ans, n’a jamais été capable d’entrevoir une troisième voie, celle que les taoïstes nomment la voie du milieu. La Bible, son livre de référence est un document chiffré aux obscurités voulues et au caractère allégorique des nombres et des récits ; elle reste, personne ne le conteste, une source inépuisable de renseignements, un héritage qu’il nous faut mieux percevoir avant de le gérer.

Nul ne peut dire aujourd’hui quelles seront les conséquences du litige qui oppose les Juifs et les Palestiniens au Proche-Orient. Personne ne semble se douter que cette Apocalypse Now qui s’amorce dans cette zone sensible trouve ses racines dans un plat de lentilles ! Cette prédiction est pourtant contenue dans un passage de la Genèse que tout le monde croit connaître et qui en fait constitue une des plus troublantes énigmes du Livre Saint !

La version la plus courante de la Vulgate nous dit que Rébecca est stérile, mais Isaac son mari prie le Seigneur, et sa femme sent deux jumeaux s’agiter violemment dans son ventre.

Au chapitre XXV-23, l’Eternel lui dit :

« Deux nations sont dans vos entrailles, et deux peuples sortant de votre sein se diviseront l’un contre l’autre. L’un de ces peuples surmontera l’autre et l’aîné sera assujetti au plus jeune. «

Lorsqu’elle accouche, Rébecca a deux enfants, l’un est roux et tout velu comme un animal : Esaü (l’homme fait) ; l’autre, le second, tenait le pied de son frère en venant au monde, c’est pourquoi il fut appelé Jacob (le supplanteur).

Esaü devint habile à la chasse, excellent agriculteur, alors que son frère Jacob reste un homme simple et vit retiré à la maison. En d’autre termes, l’un est « opératif » et l’autre « spéculatif « !

Isaac le Juste a une nette préférence pour son aîné, mais Rébecca l’astucieuse aime Jacob et manœuvre pour le faire bénir par Isaac, ce qui lui donnera les privilèges et les droits d’aînesse.

Tout le monde connaît la célèbre  scène biblique où le brave Esaü  rentrant harassé des champs, échange à son frère son droit d’aînesse contre un plat de lentilles…

Plus tard, Isaac étant devenu vieux, sa vue s’obscurcit de telle sorte qu’il ne pouvait plus voir.

Il déclare qu’il va bénir Esaü et lui transmettre ses pouvoirs avant de mourir. Rébecca décide alors de substituer Jacob à son aîné pour accomplir la prédiction  la prédiction du Seigneur (Genèse XXVII)

«  Il (Jacob) lui répondit : Vous savez que mon frère Esaü a le corps velu et que moi je n’ai point de poil… »

Bref, le cadet a peur que son père ne découvre la supercherie et ne le maudisse, mais Rébecca prend sur elle la malédiction et commande à Jacob de revêtir les habits d’Esaü. Elle lui met aux mains et autour du cou une peau de chevreau fraîchement écorché et l’envoi recevoir la bénédiction paternelle qui consacrera son faux droit d’aînesse.

18—Je vous entends, dit Isaac. Qui êtes-vous, mon fils ?

19—Jacob répondit : je suis Esaü, votre fils aîné.

21—Approchez-vous d’ici, mon fils, afin que je vous touche et que je reconnaisse si vous êtes mon fils Esaü ou non.

22—Jacob s’approcha de son père ; et Isaac l’ayant tâté dit : Pour la voix, c’est la voix de Jacob, mais les mains sont celles d’Esaü.

Isaac demanda : Etes-vous mon fils Esaü ?

--Je le suis, répondit Jacob.

Flairant la forte odeur qui sortait des vêtements d’Esaü et croyant bien le reconnaître, il donna sa bénédiction en disant :

« Que les peuples vous soient assujettis et que les tribus vous adorent. Soyez le Seigneur de vos frères et que les enfants de votre mère s’abaissent profondément devant vous.

Sur ces entrefaites le véritable Esaü arriva et supplia son père de le bénir à son tour. Il était trop tard !

Là se place un épisode qui trouve peut-être aujourd’hui son prolongement. Isaac, regardant son second fils lui déclare :

«  Vous secouerez son joug (Jacob) et vous en délivrerez. »

Devons-nous conclure que les Hébreux descendants de Jacob seront un jour vaincus par les descendants d’Esaü ? L’avenir nous l’apprendra.    

Ces prophéties qui concernent Jérusalem

Qu’elles soient sacrées ou profanes les prophéties qui évoquent le futur de Jérusalem sont plus que pessimistes !

La «  Guerre des pierres «  qui a éclaté dans la Ville Sainte s’est transformée en guerre ouverte. Elle a fait se creuser entre les Musulmans et les Juifs  un fossé de haine difficile à combler. Malgré les hommes de bonne volonté, il semble bien qu’une paix définitive entre les frères séparés ne soit pas possible. Les réunions succèdent aux réunions, les conférences aux conférences et les attentats suicides totalement aveugles aux répressions dans les territoires.

Dans sa Lettre à Henri Second, Nostradamus écrivait :

«  Et ne seront de leurs assaillemens vains, et au lieu que jadis fut l’habitation  d’Abraham  sera assaillie par personnes qui auront en vénération  les jovialistes, et icelle cité d’ACHEM sera environnée et assaillie  de toutes parts en très grandes puissances de gens d’armes. »

Achem se nomme également Sichem. Autrefois, c’était un petit puits, où Abraham conduisait ses brebis se désaltérer. Maintenant, cette ville porte un autre nom  qui résonnent fortement aux oreilles de ceux qui suivent, avec une attention compréhensible, les événements qui se déroulent sur la terre d’Israël. Il s’agit de NAPLOUSE, la capitale arabe de la Cisjordanie, l’ancienne capitale de la Palestine, qui au cours des siècles a connu de véritables scènes d’horreurs et de désolations.

Il est à craindre qu’un acte insensé, un geste fou provoque dans un futur proche une explosion irréversible. Le 34e Quatrain de la Seconde Centurie de Nostradamus pourrait d’ailleurs nous éclairer  sur cette tentative désespérée.

 L’ire insensée du combat furieux
Fera à table par frères luyre

Les départir mort blessé curieux
Le fier duelle viendra en France nuyre.

 

Suivant ce court texte, un des deux responsables des camps opposés pourrait être tué lors d’une rencontre visant à établir la paix. Cette mort entraînerait des représailles contre la France, certainement sous forme d’attentats.

En ce qui concerne la Terre Sainte, rien n’est  facile à concevoir. Cette partie du monde constitue à elle seule une énigme, un mystère. Pourtant, Jérusalem, située sur la ligne de séparation des eaux entre la méditerranée et la mer Morte, sur l’ancienne route des patriarches entre l’Assyrie et l’Egypte, pourrait  être la cité de tous les miracles.

C’est dans cette cité qu’Abraham rencontra Melchisédech. Tous deux partagèrent le pain et le vin en signe de communion.

De tous les lieux saints, Jérusalem est celui où mieux qu’ailleurs les pierres ont conservé  l’empreinte mystique qui les a imprégnées. C’est depuis le mont Scorpus  qu’il faut dès l’aube découvrir cette antique cité. Lorsque le soleil darde de ses rayons la Mosquée Al Aqsa  et le dôme du Rocher, une sorte de communion irréelle s’accomplit avec cette terre des prophètes. La ville se nimbe  alors d’une impalpable brume qui flotte sur les toits  comme le reflet de l’Esprit. Les rabbins n’assurent-ils pas que l’air de la Palestine nourrit l’âme et rend sage ?

Les Juifs se plaisent à dire que dix mesures de beauté ont été attribuées au monde. Jérusalem en a pris neuf, et le reste une seulement.

Mais en découvrant ce magnifique décor, nous ne pouvons pas oublier qu’il est l’enjeu de deux religions qui s’opposent et se déchirent au nom d’un même prophète : Abraham !

Un acte fou, un attentat volontairement orienté, seraient à même de faire exploser le monde, s’ils avaient lieu sur l’Esplanade du Temple. Cette dernière occupe une surface de quatorze hectares, soit le seizième environ de la vieille ville de Jérusalem. La tradition l’identifie avec le mont Moriah où Abraham  fut conduit pour immoler son fils Isaac. C’est le haut lieu de Jérusalem coiffé par l’imposant et austère dôme du rocher. Le dôme porte également le nom de Mosquée d’Omar. C’est l’œuvre du calife omeyade Abd-al-Malik Ben Marwan, qui le fit édifier entre 687 et 691 de notre ère.

Abd al-Malik voulait faire de Jérusalem une ville sainte musulmane et la substituer à La Mecque où était installée une dynastie rivale.

Toute cette surface sacrée est magique, chargée comme un puissant condensateur d’énergie. Ultra religieux juifs et musulmans la convoitent.

On assure aujourd’hui que de très nombreux orthodoxes juifs ont racheté des centaines d’appartements situés tout autour de ce pôle de la foi. Leur but ultime serait de le détruire pour reconstruire afin d’y édifier le nouveau temple et provoquer le retour du Messie.

Au sud de l’esplanade, la mosquée Al Aqsa a été réalisée entre 709 et 715 par le calife Waleed, fils d’Abd al Malik. Détruite et rénovée bien des fois, il reste peu de chose de l’édifice primitif. La mosquée recouvre à peu près exactement l’emplacement du palais de Salomon.

A la période des croisades, les rois latins  y avaient leur demeure, qu’ils cédèrent bientôt aux chevaliers du Temple. Ces derniers prospectèrent avec une grande minutie ces saints lieux, notamment la partie située à l’Est du monument, où se trouvent des voûtes souterraines appelées, sans doute à tort, les Ecuries de Salomon.

Certains estiment que les Ecuries du roi Salomon n’ont pas encore livré tous leurs secrets, et que l’Arche d’Alliance y serait peut-être encore cachée.

Des Juifs ultra religieux, partant des anciennes maisons qui entourent l’emplacement de l’ancien Temple, utiliseraient actuellement de vieux souterrains creusés au cours des âges pour retrouver le palladium de la nation juive.

Jérusalem est un catalyseur de foi dont les murs, encore teintés du sang des martyrs, risquent de servir de mobile à une guerre sainte, qui cette fois dira son nom !

Yerouchalayim est la couronne d’Israël, la capitale éternelle du peuple juif, l’emplacement du Temple, le trône de David, la cité élue de l’Eternel.

Comme nous l’avons dit plus haut, secrètement ou ouvertement, de nombreux juifs rêvent de reprendre le périmètre sacré sur lequel s’élève la mosquée d’Omar et la mosquée Al-Aqsa, pour y reconstruire  le Temple ! 

Charles Taylor, du périodique «  Today in Bible Prophecy « n’a pas hésité à écrire :

«  On a fondé une école spéciale pour initier les jeunes Israéliens  de la tribu de Lévi  aux anciens rites de sacrifices. »

L’école, appelée YESHIVA AVODAS HAKODESH, a été créée par le rabbin Hirsh Ha-Cohen. Elle a été inaugurée au moment de la Fête de la dédicace Hanoukka, en 1970.

Les Hassidim n’acceptent comme élèves que ceux qui peuvent retracer leur généalogie jusqu’à Aaron, le premier Cohen prêtre.

Au mois de juillet 1983, lors du Congrès des retrouvailles qui s’est déroulé à Tel Aviv, un ordinateur a été programmé pour facilité le rassemblement des juifs dispersés et connaître leurs ascendances  jusqu’à la quatrième génération.

Paradoxe les orthodoxes de Mea Shearim ne veulent pas reconnaître l’Etat juif. Ils expliquent ainsi leurs raisons. Qui s’appuient sur la religion  même des Hébreux :

«  Pour qu’il existe un Etat juif, il faut réunir le grand sanhédrin. Mais pour réunir le grand sanhédrin, il faut reconstruire le Temple ! « 

 

Actuellement, la ville réunifiée de Jérusalem se situe au cœur du problème de la paix au Moyen-orient. Le Front du Refus est toujours actif et au cœur du problème d’un règlement pacifique, appuyé par ses alliés pourvus de pétrodollars et des groupes terroristes prêts à tous les sacrifices. Il a pour objectif principal la reconquête d’El-Kuds : Jérusalem. C’est lui qui depuis deux décennies met tout en œuvre pour faire échouer les tentatives de paix.

 

Guy Tarade et Christophe Villa-Mélé©