Une civilisation sous-marine ?

27/07/2015 08:29

En 1914, Gaston Leroux s’engagea à écrire pour L’Illustration un roman intitulé Le Plus Grand Mystère du Monde. Cette troisième aventure de Rouletabille ne vit jamais le jour. Elle devait relater la découverte d’une civilisation subaquatique, à l’occasion d’une chasse au trésor des galions engloutis.

En 1924, l’auteur pense à reprendre son projet de 1914. Son roman ne sera jamais écrit. Nous pouvons le regretter car Gaston Leroux, créateur précis et méticuleux nous aurait sûrement livré quelques secrets de ce monde inconnu.

Les écrits sacrés tout comme les plus antiques traditions nous enseignent qu’un monde tiré de l’eau fut détruit par l’eau. (Seconde Epitre de Pierre, 3 (5-6-7).)

« Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu’une terre tirée de l’au et formée au moyen de l’eau, et que par ces choses le monde d’alors périt, submergé par l’eau, tandis que par la même parole, les cieux et la terre d’à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies. »

Rien ne nous interdit de penser qu’une race d’hommes aquatiques ou amphibies a jadis peuplé le fond des océans, tout en développant sur certaines îles, maintenant disparues, des constructions solides très importantes. Nous connaissons encore très mal les abysses marins et une exploration systématique du cinquième continent nous réserve, nous en sommes persuadés, bien des surprises.

L’historien Bérose rapporte que les Sumériens rendaient un hommage fervent à un demi-dieu qui se tenait à une certaine distance du rivage pendant la nuit et venait à terre le jour. Du nom d’Oannès, son culte se perpétua pendant des siècles.

L’ensemble de l’œuvre de Bérose avait de quoi inquiéter. Ce prêtre babylonien  réfugié en Grèce nous a laissé le récit d’une rencontre avec des êtres inconnus : les mystérieux Apkallus, semblables à des poissons vivant dans des scaphandres et qui auraient apporté aux hommes les premières connaissances scientifiques.

 

De nombreux ufologues pensent que les OVNI viennent d’une civilisation qui s’est fixée dans les fonds marins. Des centaines d’observations mentionnent l’émergence des mers et des océans d’objets volants mystérieux et de roues de feu jaillissant des abysses. Un des ces engins surgit même devant les yeux d’un amiral français. Un rapport précis existe de cet incident.

De nombreux témoins ayant vu des OVNI posé au sol décrivent leurs occupants comme de petits êtres aux yeux globuleux. Ces derniers paraissent craindre la lumière solaire et leur présence dans notre environnement se situe toujours entre le coucher et le lever du soleil.

Des vestiges archéologiques répartis un peu partout en Occident et en Orient nous permettent de penser qu’il y a des milliers d’années, des êtres issus du milieu marin étaient vénérés à l’instar des dieux.

Il existe en Bretagne des groupes monolithiques antiques connus sous le nom de «  Cavaliers et anguipèdes ». Ils représentent généralement un cavalier chevauchant sa monture, porté ou soutenu par un monstre.

Le premier ensemble fut découvert en 1855, dans le Finistère, au village de Guélen-en-Briec. Il est actuellement conservé au musée départemental. Ce groupe équestre d’environ  deux mètres de hauteur représente un homme, le torse relevé, dont les cuisses plongent en queue de serpent. Le cheval est presque cabré, mais il est mutilé et ne possède plus ni tête, ni jambes, ni queue.

Un autre groupe du « cavalier et l’anguipède » fut retrouvé à la même époque non loin de l’ancienne abbaye de Kerlot, puis transporté au manoir de Kéraval-en-Plomelin. Il est entier, et exécuté en granit du pays. Le cavalier porte un manteau flottant qui lui couvre les cuisses.

Le troisième groupe breton provient du voisinage de la chapelle Saint-Mathieu-en-Plouaret (Côtes-du-Nord). Il est également mutilé : le monstre anguipède est sans tête. Le socle, le cheval et l’anguipède sont taillés dans une seule pierre.

Ici le monstre figure une femme couchée sur les cuisses, qui se prolongent aussi en serpents ; le cheval est lourd et massif, comme à Guélen et à Kerlot. Ces curieuses représentations iconographiques témoignent d’un culte dont les modalités nous sont inconnues.

Le « monstre » porte le cheval, symbole solaire par excellence, dans une sorte d’apothéose triomphale.

Les mutilations subies par ces vestiges sont sans doute volontaires. Les cultes païens ayant résisté très longtemps à la pénétration du christianisme, tous les éléments matériels qui se rattachaient  à eux furent soumis à des iconoclastes sans pitié et sans culture !

Un groupe semblable à ceux cités plus haut existe en Allemagne, à Stuttgart.


NOTA : Dans une très longue missive en date du 25 mars 1636, qui est conservée à Aix, bibliothèque Méjanes (ms 1209, page 99 sq.) le duc de Retz décrit par le détail l’apparition d’un homme-marin à Belle-Ile. Ce récit est troublant et mériterait une étude approfondie.         

 

Guy Tarade et Christophe Villa-Mélé©

Image :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/8f/Nimrud_Apkallu.jpg